• Un cadre de l'administration est actuellement entre les mains des Ambazoniens
• Ces derniers ont publié sa photo sur les réseaux sociaux
• Ils réclament une rançon de 10 millions de FCFA
Dans une publication attribuée à l'Ambazonian Defense Force (ADF) qu'a pu consulter la rédaction de CamerounWeb, l'on apprend que le délégué de la Corporation des eaux du Cameroun à Mezam, région du Nord-Ouest sera tué si les autorités de Yaoundé ne versent pas une rançon de 10 millions de FCFA.
L'un des détenteur du cadre de CAMWATER affirme que le délégué de la Corporation des eaux du Cameroun à Mezam, région du Nord-Ouest aurait collecté de l'argent auprès des consommateurs pour avoir utilisé les robinets publics.
"CAMWATER doit payer cette année 10 millions de francs CFA de taxe de libération et arrêter de percevoir les paiements sur les robinets publics. tous les robinets publics doivent être gratuits pour tous les citoyens d'Ambazonie", a déclaré Capo Daniel, chef adjoint de l'ADF.
Le combattant ambazonien a proféré les mêmes menaces envers les sociétés comme ENEO, MTN, ORANGE… si elles ne cessent de faire payer certaines taxes aux populations de l'Etat autoproclamé de l'Ambazonie.
L’arrestation puis les demandent de rançons sont devenues légions chez les combattants ambazoniens. L’on se rappelle qu’en juin 2021, ils avaient présenté dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l'inspecteur de police Ngawe Eko, arrêté par leurs combattants.
A ce jour, nous ne connaissons pas le sort qui a été réservé à ce fonctionnaire de la police camerounaise, enlevé le 7 juillet dernier dans le cadre de son travail.
Les séparatistes ne s'en prennent pas qu’aux forces de l'ordre et de défense. Il leur arrive de tuer des civils, des chefs traditionnels si cela leur chante.
Enlevé ne février par des séparatistes, le chef traditionnel du village de Baforkum, village situé non loin de Bamenda a été retrouvé sans vie abandonné au milieu de la route le 09 juillet 2021. Selon les premières informations diffusées sur les réseaux sociaux, le kidnapping et l’assassinat du chef traditionnels ont été perpétrés par les groupes armés sécessionnistes.