'Nous devons enquêter sur chaque plainte': la CAF n'en veut personnellement pas à Samuel Eto'o

Voyant venir des accusation de parti pris dans l'affaire des plaintes contre Samuel Eto'o Fils, la CAF à travers la voix de son président, a jugé bon de faire des précisions très utiles pour la suite de ce dossier.

C'est vrai que Samuel Eto'o Fils est dans un bras de fer très engagé et particulièrement violent avec des pontes du régime Paul Biya. Une plainte et l'ouverture d'une enquête contre lui passeraient pour un acharnement des hommes politiques de son pays contre lui.

Alors qu'il s'apprêtait à passer devant la commission de discipline de la CAF, Samuel Eto'o avait même accusé ouvertement des hommes politiques de son pays de vouloir nuire à son image en essayant d'influencer le cours des enquêtes ouvertes contre lui.

"Le président de la Fédération camerounaise de football demandera à la Confédération africaine de football de bien vouloir autoriser la retransmission en direct de son audition devant le Jury disciplinaire devant lequel il comparaîtra ce 25 juin 2024. Cette requête, qui exprime un profond désir de transparence, n’est en rien l’expression d’une défiance à l’égard de l’instance concernée, loin s’en faut, car la crédibilité de la confédération continentale est un impératif qui importe à tout dirigeant sportif africain sérieux. Cette demande est formulée dans le but de lever toute équivoque dans un contexte d’immixtion d’acteurs politiques camerounais dans la procédure, lesquels ont coalisé avec des intérêts personnels identifiés", écrit Samuel Eto'o Fils dans un communiqué.

C'est pour éviter ces accusations que le président de la CAF disait déjà dans une interview avec France 24 que Samuel Eto'o Fils n'est pas au-dessus de la loi et assurait qu'en ouvrant une enquête contre Eto'o, cela n'est que normale, parce qu'il y avait des plaintes. Ce n'est pas parce que c'est Samuel Eto'o que les plaintes doivent être étouffées.

"Nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation. Personne n’est au-dessus de la loi. Quel que soit le sujet, la décision doit être dictée par, non seulement ce qui se passe dans l’audience, mais aussi par les règles de la CAF et de la FIFA", a déclaré Patrice Motsepe sur l’enquête ouverte contre Samuel Eto’o pour soupçons de matchs truqués et corruption, lors d'une interview sur France 24