Selon le ministre camerounais de la Communication, le prêt accordé par le FMI n’entraîne pas un ajustement structurel dans le pays.
Le Cameroun n’est pas contraint à un programme d’ajustement structurel suite à l’accord de prêt signé avec le Fonds monétaire international courant juillet.
Tel est le condensé du propos du ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, tenu lundi, 24 juillet, à Yaoundé, suite à différentes interprétations faites au sujet du prêt de 400 milliards de FCFA. Selon le Micom, 102 milliards de F CFA seront disponibles dès l’approbation du conseil d’administration du FMI. A cela devrait s’ajouter 887 milliards de F CFA en provenance de la Banque africaine de développement (377 milliards), de la Banque mondiale (247 milliards), de la France (197 milliards) et de l’Union européenne (66 milliards).
La somme octroyée par le FMI vise le redressement de l’économie camerounaise à travers un programme qui devrait permettre de consolider le budget et de mettre en place des réformes pour diversifier les revenus non-pétroliers. Selon Issa Tchiroma Bakary, cet accord rentre dans la mise en œuvre des résolutions prises d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat d’Afrique centrale tenu au Cameroun le 23 décembre 2016.
«L’initiative (accord de prêt) est endogène et non imposée de l’extérieur. Le gouvernement a signé un accord avec le FMI, dont le financement s’inscrit dans le cadre d’un mécanisme dénommé «facilité élargie de crédit» qui constitue le principal outil dont le FMI dispose pour apporter un soutien à moyen terme aux pays qui font face à des déséquilibres régionaux. Autrement dit aucune interférence extérieure n’accompagne la signature d’un accord que celui-ci. Bien mieux encore, cet engagement de notre pays va renforcer la compétitivité et le potentiel de croissance à moyen terme du Cameroun», souligne le Mincom.