Nouveau clash : Mouelle Kombi démontre l'homme qu'il est à Samuel Eto'o

Kombi Avis Sur Le Match.jfif Homme de paix

Mon, 15 Dec 2025 Source: www.camerounweb.com

À ses chers compatriotes, un citoyen, non pas des moindres, relève les 5 choses qui montrent que le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, aime la paix, contrairement à l’idée générale reçue, surtout après son conflit ouvert avec le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o. En destituant Marc Brys de la tête de la sélection nationale, avec tout son staff, l’opinion publique s’attendait à une nouvelle guerre, à un nouveau clash entre les deux décideurs importants en matière de sport dans le pays : Samuel Eto’o Fils et Narcisse Mouelle Kombi. Mais en l’état, qu’en est-il ?

« Il y a quelques jours à peine, nous publiions un texte qui avait surpris beaucoup d’entre vous : “Top 10 des choses que j’aurais aimé dire à Samuel Eto’o en toute fraternité” », rappelle Jean Ediegnie, l’écrivain camerounais. C’est une publication dans laquelle il invitait la légende nationale à choisir la paix, à baisser la garde, à retourner à la raison institutionnelle. Le post a fait le tour du pays, dit Ediegnie qui ne s’arrête pas là.

Nombreux sont ceux qui m’ont écrit : « Donne maintenant ces conseils au ministre ! ». Eh bien, chers compatriotes, le ministre les a peut-être lus. Car pendant que Samuel Eto’o, dans son entretien avec Parfait Ayissi, se montrait offensif, vindicatif, mordant, le ministre des Sports, lui, nous a offert tout l’inverse : un communiqué d'une élégance politique rare, presque déroutante dans ce climat électrique.

Un texte où chaque mot respire la paix, la retenue, la courtoisie institutionnelle. Voici donc, calmement et honnêtement, les 5 signes évidents que le ministre Narcisse Mouelle Kombi est aujourd’hui l’homme de paix dont le football camerounais avait besoin.

Il refuse la confrontation publique, même quand elle l’appelle par son nom. Alors que tout le pays s’attendait à une riposte frontale, à un règlement de comptes institutionnel ou médiatique, le ministre a choisi la voie la plus difficile : le silence apaisant. Pas un mot d’hostilité. Pas une pique. Pas une provocation. Il parle de “concertation”, “coordination”, “union sacrée”. Dans un pays où la politique fonctionne trop souvent à coups de machettes verbales, le ministre a choisi l’arme la plus rare : la modération.

Il réaffirme l’autorité de l’État sans humilier personne. Le communiqué rappelle clairement les très Hautes instructions du chef de l’État, la mission du gouvernement, la nécessité d’une préparation structurée, l’unité obligatoire autour des Lions. Mais jamais le nom de Samuel Eto’o n’est cité. Jamais la Fecafoot n’est humiliée. Jamais il n’y a une volonté d’écraser. Le ministre réaffirme l’ordre républicain, sans écraser les personnes. C’est de la politique fine, presque chirurgicale. Dans un contexte aussi inflammable, c’est un signe évident de volonté de paix.

Il légitime Marc Brys sans entrer dans la querelle. Beaucoup s’attendaient à ce que la réunion vire au pugilat institutionnel. Or que fait le ministre ? Il dit sobrement : « Reconnaître les efforts fournis par l’entraîneur Marc Brys » ; « satisfaire aux attentes du chef de l’État » ; « assurer un climat serein autour des Lions ».

Pas une seule fois, il ne rappelle les tensions avec la Fecafoot. C’est une manière de dire : « Nous avançons. Nous ne revenons plus sur les querelles ». Dans un pays où beaucoup gouvernent par confrontation, le ministre, lui, gouverne par désescalade.

Il parle d’unité, de fraternité, de symbiose… dans un moment où d’autres parlent de guerre. Relisons ces mots utilisés dans le communiqué : « Unité, fraternité, symbiose, climat apaisé, intérêt supérieur de la nation ». Ce ne sont pas des mots techniques. Ce sont des mots thérapeutiques.

Ils servent à une seule chose : calmer un pays qui frôle la rupture footballistique. Alors que d’autres ont choisi le feu, le ministre a choisi l’eau. Le ministre protège la CAN quand d’autres protègent leur ego. Soyons honnêtes. Le Cameroun n’a pas besoin d’un nouveau bras de fer. Il n’a pas besoin d'un duel d’ego. Il n’a pas besoin d'un chaos institutionnel à 10 jours d’une compétition continentale.

Source: www.camerounweb.com