Le Mrc dans la tourmente, au moment où le parti de Maurice Kamto tente de survivre après avoir boycotté les élections municipales et législatives, avec son meeting tenu samedi dernier, planait l’ombre des dernières démissions au sein du Mrc. Des démissions qui commencent à être la marque de fabrique de ce « petit parti » aux allures ethno tribales.
Le Mrc traverse une nouvelle mauvaise passe, au moment où certains partis politique camerounais se mettent progressivement en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales. C’est ainsi qu’est annoncée une nouvelle série de démissions au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Ceci, à la demande de Salomène Tchapmi Tchoua, par ailleurs chargé de mission du président national qui remonte au 5 décembre 2022. Ils sont donc finalement 22 cadres et militants du Mrc à avoir souscrit à cette démarche en démissionnant par voie d’huissier. Selon la notification de la correspondance adressée par Me Sylvain Bernard Foumane Fam, huissier de justice, au secrétaire général de ladite formation politique, ces démissions prennent effet immédiatement.
Toutefois, dans cette notification, il n’est fait à aucun moment cas des raisons de cette démission collective. Mais parmi les cadres qui quittent la barque, l’on peut citer Salomène Tchapmi Tchoua, chargé de mission du président national du Mrc, Johnson Tabi, 4ème vice-président du parti, Jean Claude Fezeu, conseiller au sein du parti, secrétaire régional du Littoral. Pour un parti politique qui se veut conquérant, cette avalanche de démissions ne peut que traduire le mal-être des militants au sein de ce parti politique. Est-ce le mauvais fonctionnement de cette formation politique qui contraint ses militants à quitter la barque ? On ne le saura jamais tant l’opacité qui conduit à ces démissions est de mise.
Pourtant, selon des indiscrétions, les démissionnaires envisageraient la création d'un nouveau parti politique qui sera lancé dans les prochains jours. L’on subodore même que le nom de ce mouvement politique serait « Mouvement pour la réconciliation nationale » dont le siège serait Nkongsamba. Un choix pas du tout anodin. Maurice Kamto y a effectué récemment un meeting public qui, pour lui, prenait des petites allures de démonstration de force.