Au sein des hautes sphères du pouvoir camerounais, des rumeurs insistantes font état d'un scandale financier de 6 milliards de Fcfa, plaçant Samuel Mvondo Ayolo, Directeur du cabinet civil de la présidence de la République, au centre de la tourmente.
Selon des sources internes bien informées, lors du récent déplacement du Chef de l'État en Russie pour le sommet Russie-Afrique, Mvondo Ayolo aurait débloqué 4 milliards à la Beac et 2 milliards au Ministère des finances pour couvrir les dépenses présidentielles. Toutefois, après le sommet, une escale à Genève à l'hôtel Intercontinental, où la présidence cumule des dettes, aurait nécessité l'intervention du DCC pour apurer une partie de ces arriérés.
Les tensions au sein de la délégation se font sentir, les membres dénonçant le traitement préférentiel réservé par "Tonton Sami". Des plaintes émergent, qualifiant sa gestion de "Tout pour lui et rien pour l'autre", pointant même le non-paiement partiel des dettes à l'hôtel Intercontinental.
Cette situation risque de plonger l'État dans une crise financière imminente. Les responsables de l'hôtel exercent une forte pression pour le règlement de cette dette grandissante. En privé, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, exprime son inquiétude quant à la capacité à honorer les salaires si la tendance se maintient.
Des révélations récentes exposent l'avidité financière de Mvondo Ayolo, illustrée par une demande de 600 millions de Fcfa au Directeur général du budget. Des sources révèlent également un vol d'une somme conséquente chez lui à Bastos, mettant en lumière son train de vie opulent et ses multiples projets immobiliers à Yaoundé et au-delà. Cette affaire, révélatrice d'une potentielle dérive financière au sommet, suscite l'inquiétude quant à la gestion des finances publiques dans les jours à venir.