La famille de Jonathan Arsène Ngangman, décédé le mois dernier suite à un accident de moto, accuse l’hôpital régional de Bertoua d’avoir mutilé le corps du défunt en retirant ses yeux et ses dents. Des allégations vivement contestées par les responsables de l’établissement de santé.
Une vive agitation secoue l’hôpital régional de Bertoua suite aux accusations portées par la famille du défunt Jonathan Arsène Ngangman. Lors de la veillée funèbre organisée dans le quartier Mokolo Dernier Poteau à Bertoua, la famille a découvert avec horreur que le corps de leur proche était dépourvu de dents et d’yeux, une révélation macabre qui a suscité leur indignation.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les membres de la famille se sont rendus à l’hôpital régional de Bertoua pour demander des explications. Vers 22 heures, ils ont exprimé leur mécontentement sur l’esplanade de l’établissement. Le Dr Huguette Nguele Meke, directrice de l’hôpital, est arrivée vers 00h45 pour rencontrer la famille, en présence du commissaire central de Bertoua et des forces de l’ordre.
Après une longue réunion nocturne, la famille a décidé de ramener la dépouille au domicile familial au petit matin. Une enquête a été ouverte pour élucider cette affaire, tandis que la famille a déposé le corps à la morgue sans remarquer l’absence des yeux et des dents.
Suite à cette rencontre, la directrice de l’hôpital a tenté de clarifier la situation, en rappelant les voies de recours légales en cas de litige. Elle a également présenté ses condoléances à la famille du défunt et encouragé le recours aux autorités compétentes en cas de problème, soulignant l’importance de l’identification des corps à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua.
Cette affaire suscite une vive émotion dans la région, alors que les autorités médicales et les forces de l’ordre s’efforcent de faire la lumière sur cette sombre affaire et de rétablir la confiance de la population dans le système de santé local.