C’est l’actualité du week-end. L’Assemblée nationale du Cameroun s’est dotée d’un nouveau siège. La cérémonie de coupure du ruban a été président par Cavaye Yeguie, le président de l’Assemblée Nationale. Si les Camerounais sont impressionnés par le joyau architectural, d’autres s’interrogent sur la démarche des Chinois qui ont construit l’immeuble.
« "Les Chinois ne font aucun transfert de technologie. Quand ils construisent un palais, c'est eux qui ont les clés pour pouvoir le maintenir après. Même dans 10, dans 15 ans, la maintenance de l'assemblée nationale sera assurée par les Chinois. C'est ce qu'on voit au Palais des congrès. C'est ce qu'on voit au palais des sports de Yaoundé |Médiatude| Les Chinois sont toujours là jusqu'aujourd'hui pour continuer à faire la maintenance.
Quand il y a des cérémonies là-bas, c'est eux qui viennent arranger des lumières, arranger des chaises et tout cela. Est-ce que nous avons aujourd'hui le droit d'être fiers d'un don chinois ? Je pense que non.
Et pour moi, c'est la preuve de l'échec des politiques de notre pays. C'est la preuve que nous n'avons même plus de fierté pour nous-mêmes.", fait constater Me Emmanuel Simh (MRC) dans CANAL PRESSE.
Pour rappel, le nouveau complexe du palais de l’Assemblée nationale se compose de trois structures distinctes. Le premier, et le plus imposant en hauteur, est un édifice moderne destiné aux bureaux. Il s’étend sur un sous-sol et 14 étages en surface. Au centre, se trouve le nouvel hémicycle, conçu pour accueillir les séances plénières, avec une configuration comprenant un sous-sol et trois niveaux au-dessus du sol. Enfin, le troisième bâtiment, dédié aux réceptions et événements officiels, abrite une grande salle des banquets répartie sur un sous-sol et deux étages en surface.