Le ministre de la Santé Malachie Manaouda est encore au bout de toutes les lèvres. Plusieurs jeunes camerounais montent au créneau pour saboter une injustice qu’ils n’arrivent pas à garder pour eux-mêmes.
Le lanceur d’alerte Boris Bertolt a mis la main sur un témoignage poignant d’un des étudiants en question. Le voici ci-dessous.
Les étudiants infirmiers diplômés d’Etat dénoncent le cafouillage et magouilles dans la publication des résultats… Témoignage
« Nous les étudiants infirmiers diplômés d’Etat actuellement souffrons à cause du manque de compétence au niveau du ministère de la Santé.
Cette année, ils ont opté pour un nouveau système qui stipule que l'étudiant doit valider tous ces modules avec au moins 50% avant d'être prêt pour l'examen de passage en année supérieure.
Une fois les séquences passées, nous avons constaté les différents problèmes sur les notes de certains étudiants dans les différentes régions.
En outre, lors de l'examen de passage dans la région du Littoral et dans d'autres centres, les noms des étudiants IDE de Nkonsamba niveau 1 et 2 n'étaient pas sur les listes définitives des étudiants de la délégation régionale du Littoral.
Par conséquent, ils ont composé dans leur salle avec des anonymats différents que les autres écoles. Une fois les résultats disponibles, nous constatons des échecs non justifiés dans tout le territoire national.
Les noms de certains se retrouvent plutôt dans d'autres régions, les matricules qui ne nous appartiennent pas, d'autres même n'ont pas de matricules, les étudiants démissionnaires qui sont admis, les étudiants n'ayant pas tout validé leur module séquentiel qui sont admis que les directeurs peuvent approuver.
Le plus scandaleux est une école ETMS situé a Obala qui a eu deux résultats différents. Le premier résultat, tous les élèves de cette école avaient échoué mais à notre grande surprise, une semaine plus tard, ils ont eu un autre résultat sur lequel on voit bien qu'on a juste rectifié pour certains étudiants et mettre tout admis. Seuls les démissionnaires qui ont échoué.
Le ministère de la Santé a demandé à ce qu'on dépose une requête pour vérification mais cela dure déjà plus d’un mois mais aucune réponse et on nous dit de reprendre tout simplement l'école. Comment peut-on vivre dans un pays comme ça ».