Nouvelle attaque de Boko Haram : un soldat du BIR tué

Plusieurs personnes sont blessées

Wed, 22 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Au moins un soldat du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) est mort et 5 autres gravement blessés suite à l'explosion d'une mine terrestre dans la localité d'Amchide dans la région de l'Extrême-Nord le 21 mars. Selon les rapports, le véhicule du BIR a roulé sur l'engin explosif placé le long de la route Kolofata - Amchide, précisément à Ouro_Kesoum dans la région de l'Extrême-Nord, à la frontière avec le Nigeria. Le groupe islamique Boko Haram est soupçonné d'être à l'origine de l'attaque.

Des frappes répétées en 2022

Cela fait plusieurs années maintenant que la secte terroriste prend d’assaut les populations civiles et militaires, saccageant de passage plusieurs infrastructures comme des maisons habitées, des ouvrages marchands, des hôpitaux, etc.

N'zui Manto apprend à l’opinion publique nationale et internationale dans la journée du lundi le 14 novembre 2022 que Boko Haram a fait de nouvelles victimes dans l’Extrême-Nord du pays.

« Boko Haram. Extrême-nord. Une attaque terroriste a eu lieu ce matin au poste Blama Nadi causant plusieurs victimes parmi les forces de défense ».

« Le soldat de deuxième classe Troumbe A2019 de la BA 301 a perdu la vie lors de l'assaut tandis que le caporal Fotso s'en sort gravement blessé », enchaîne-t-il avec la photo de l’une des victimes.

C’est quand même surprenant pour cet internaute dont les paroles suivent que les militaires soient encore pris au dépourvu dans cette lutte qu’ils mènent depuis des années contre les terroristes.

« Nos forces de l'ordre ont encore la formation adéquate pour faire face à ces terroristes ? Huit (08) ans qu'ils vivent cette guerre et ils sont toujours surpris par la sortie de ceux-ci. Rip », regrette-t-il amèrement.

Un autre citoyen de la localité est très triste que de tels évènements puissent arriver aux fils et filles du pays : « Nos enfants, nos frères et sœurs, pères, meurent tous les jours, soit au nord ou dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). Ensemble, arrêtons la guerre au nord et au NOSO, RIP ».

Un appel est lancé aux soldats formés pour ces genres de bataille : « Les soldats de premier et deuxième classe ? Les vrais anciens soldats qui ont fait les plus grandes écoles de guerre et de gestion de ce genre de situation sont où ? Quand je le vois, il n'a même pas vingt-cinq (25) ans », peut déplorer un témoin.

Source: www.camerounweb.com