Nouvelle révélation sur l'enfant de 6 ans cruellement arraché à la vie par le père de Lydol

Depuis Samedi presque tous les Camerounais ont vu une publication de Nzui mento relatant un odieux crime survenu à Ngoa ekelle. Tous avaient tout de suite reconnu l'assassin qui est une identité très remarquable dans ce quartier qui est le point de convergence de tous les sportifs du dimanche, pour la "troisième mi-temps".

Révélations de Pierre Eyock sur un assassinat effroyable



« Pendant mon footing ce matin j'ai fait un arrêt sur le lieu du crime et j'ai eu l'amère surprise de constater que je connais tout le monde et tout le monde me connait. Entre la boulangerie de Ngoa Ekellé et le centre médico-social de l'université il y a une allée piétonne en pente jusqu'à l'amphi 700 de l'université. A gauche de l'allée piétonne c'est la clôture de l'université et les habitations du quartier sont à droite.

Tous les évènements se sont déroulés entre quatre maisons qui se suivent. La première maison est le domicile des parents du gosse assassiné, ensuite une deuxième maison située entre la scène du crime et le Maquis/Auberge dans lequel a eu lieu la bagarre entre les deux adultes "Tonton Blek" l'assassin du gosse, et Paulin le père de la victime. Et juste après le maquis/auberge c'est le domicile de "Tonton Blek".

Blek et Paulin sont deux vieux amis de sinistre réputation dans le quartier. Ils font partie d'un groupe qu'on appelle dans le quartier "Les gens de couteau-couteau", c'est à dire des gens dont la principale activité consiste à agresser à main armée de paisibles citoyens afin de faire vivre leurs familles avec le produit de la rapine. Oui, parce qu'ils sont aussi tous les deux des pères de famille... Deux pères de familles qui ont aussi en commun la réputation d'être des maris très violents envers leurs épouses.

Ce sont deux personnes qui se fréquentent quotidiennement et dont les enfants se connaissent. Après leurs activités nocturnes ils passent leurs journées à boire ENSEMBLE dans le maquis/auberge situé entre leurs deux domiciles. Je suis allé plusieurs fois dans ce maquis que les sportifs du dimanche affectionnent, notamment parce qu'il y a aussi des chambres où mes amis les hommes mariés peuvent tromper leurs épouses en toute discrétion après le sport du dimanche.

Ainsi donc, entre deux bouteilles vides une bagarre a éclaté entre Blek le meurtrier et Paulin le père de la victime. Au cours de la bagarre Paulin a pris un verre de "Tais-toi" (ces gros verres d'un demi-litre qui figurent toujours dans les dots mariage et dans lesquels on sert la bière à pression) qu’il a assené à Blek sur la nuque. Ce qui a mis un terme à la bagarre.

Blek a juste fait quelques pas pour se retrouver chez lui, s'armer d'un poignard puis faire quelques autres pas pour entrer dans le domicile de Paulin où il a ses habitudes !!! Les enfants les plus âgés certainement intimidés par son air menaçant se sont barricadés dans la chambre, reflexe que n'a malheureusement pas eu le petit Mathis en voyant entrer son "Tonton Blek".

Les autres enfants barricadés dans la chambre ont rapporté que les derniers mots de Mathis furent : "TONTON BLEK S'IL TE PLAIT NE ME TUES PAS, PAPA ARRIVE"...

Après avoir tailladé le bras du gosse, il lui assené un coup de poignard au niveau du cou. Les voisins arrivés immédiatement s'efforçaient à mettre un garot sur le bras mais le gosse saignait au niveau du cou. En moins de 30 minutes le gosse a été conduit à l'hôpital militaire voisin où les médecins ont juste constaté le décès.

Il faut rappeler que quelques jours plus tôt le même Blek a bagarré avec un autre gars du quartier appelé "ministre" . Les témoins de la bagarre disent que Blek avait coincé la tête de "Ministre" sur le bitume et l'assenait de coups de poings. Or ses poings ont la particularité de porter des grosses bagues métalliques. Après cette Bagarre Ministre est rentré se coucher chez lui et ne s'est jamais réveillés le lendemain. Ce sont les voisins accompagnés de policiers qui ont forcés la porte et constaté son décès, probablement de suite d'un traumatisme crânien ».