Le président de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (Amcomet) invite tous les partenaires au développement à continuer d’apporter leur soutien à ce plan d’action, afin de renforcer la fourniture des prévisions fiables et des alertes précoces aux populations les plus vulnérables. Du 4 au 6 septembre dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe a pris part aux travaux qui se sont tenus à Nairobi au Kenya. Le représentant du chef de l’Etat, Paul Biya à cet important sommet avait par ailleurs présidé la session dédiée à la publication du rapport annuel sur le climat en Afrique en 2022.
A la session dédiée au lancement du plan d’actions de l’initiative de fourniture des alertes précoces pour tous en Afrique, le président de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (Amcomet), le ministre des Transports a fait une déclaration forte qui aura retenu l’attention de tous. Lui qui a lancé un appel à tous les partenaires au développement à continuer d’apporter leur soutien à ce plan d’action, afin de renforcer la fourniture des prévisions fiables et des alertes précoces aux populations les plus vulnérables. Aussi Jean Ernest Ngalle Bibehe qui n’a pas manqué de remercier le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, concepteur de cette initiative des alertes précoces pour tous, a précisé que la stratégie intégrée de l’Amcomet en matière de météorologie, dont l’un des piliers repose sur le renforcement des capacités des services météorologiques nationaux, s’inscrit pleinement dans les objectifs de l’initiative d’alerte précoce pour tous.
A noter qu’en marge dudit sommet, le patron des Transports du Cameroun a été reçu en audience par le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (Omm). Avec qui la question de la visibilité à donner à l’Amcomet, l’accompagnement de l’Omm en vue de l’opérationnalisation du Centre d’application et de prévisions climatologiques de l’Afrique centrale (Capc-Ac) dont le siège se trouve à Douala, et le soutien de cette organisation dans la modernisation du réseau de collecte des données au Cameroun…ont été abordés. Sommet historique Dans l’ensemble, ce fut un rendez-vous historique pour le continent et la Cop28. Les décideurs africains présents à ce sommet historique, le premier sommet africain pour le climat, se sont engagés désormais à faire du continent une puissance émergente en matière d'énergies renouvelables. Quels étaient les enjeux de ce sommet de Nairobi ? Ce premier Sommet africain pour le climat lance les quatre mois les plus chargés de l'année pour les négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille sur la fin des énergies fossiles à la Cop28 à Dubaï de fin novembre à début décembre. Pendant trois jours, dirigeants et responsables d'Afrique et d'ailleurs, dont le chef de l'Onu António Guterres, ont été accueillis dans la capitale kényane par le président William Ruto se sont promis de permette au continent de trouver un langage commun sur le développement et le climat afin de « proposer des solutions africaines » à la Cop28. Un positionnement africain sur le sujet permettrait de "sauver des vies et la planète du désastre", a-t-il déclaré.
« Nous aspirons à définir un nouvel agenda de la croissance qui permette une prospérité partagée et un développement durable », a-t-il poursuivi sur X (ex-Twitter), en appelant la communauté internationale à dégager des fonds pour le continent et à alléger le poids de la dette pesant sur les pays africains. L'Afrique, où vit 1,2 milliard d'habitants dans 54 pays, est politiquement et économiquement diverse et abrite des populations parmi les plus vulnérables au changement climatique.