Dans l'affaire Martinez Zogo, de nouvelles révélations émergent, mettant en lumière les efforts du Secrétaire Général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, pour déplacer l'enquête judiciaire loin du juge d'instruction. Des échanges fréquents découverts dans le téléphone de la victime avec Ferdinand Ngoh Ngoh et son épouse, Céline Ngoh Ngoh, ont déclenché une série de manœuvres visant à retirer l'affaire des mains du juge Sikati II Kwamo Aime Florent et du commissaire du gouvernement, Belinga Cerlin.
Tout a débuté avec la convocation inattendue de Martin Stéphane Savom, proche de Ferdinand Ngoh Ngoh, par le juge Sikati II. Face à cela, le Secrétaire Général de la Présidence a cherché à obtenir le retrait du dossier, sollicitant le président pour sanctionner les magistrats qu'il accuse d'une instruction à charge. Malgré cela, le juge Sikati se concentre sur l'identification de Savom sans encore l'interroger sur le fond.
Les antécédents révèlent que ce n'est pas la première tentative de Ferdinand Ngoh Ngoh pour influencer l'enquête. Après la découverte du corps de Martinez Zogo, il avait écarté le procureur de Mfou, Oyono Ebessa, pour créer une commission mixte, suscitant des soupçons. Les nouveaux éléments du téléphone de la victime révèlent des liens étroits avec Ferdinand Ngoh Ngoh, alimentant les craintes d'une ingérence dans la justice.
Cette tentative de déplacement de l'enquête soulève des inquiétudes quant à la transparence du processus judiciaire et souligne la nécessité de préserver l'indépendance des enquêtes sur l'assassinat de Martinez Zogo, un acte tragique qui continue de captiver l'attention de la nation.