Jeune Afrique révèle que la première dame Chantal Biya n'hésite pas à user de son influence pour protéger ses proches lorsqu'ils sont impliqués dans des affaires embarrassantes.
Ainsi, lorsque Judith Marionne Nyandjock, une employée du secrétariat général de la présidence considérée comme la nièce de Chantal Biya, a été interpellée dans le cadre de l'affaire Hervé Parfait Mbapou, la première dame est intervenue personnellement auprès de Cléopasse Medoulou, l'intendant adjoint de la présidence, et de Dieudonné Evina Ndo, le numéro deux de la DSP, pour réclamer sa libération.
Jeune Afrique souligne que cette tentative de pression n'a cependant pas empêché les autorités judiciaires de poursuivre l'enquête. Finalement, Hervé Parfait Mbapou et tous les suspects, dont Judith Marionne Nyandjock, ont été relâchés le 20 septembre, une décision que Jeune Afrique interprète comme un signe de l'influence de Dieudonné Evina Ndo, considéré comme l'un des relais de Chantal Biya.
L'article de Jeune Afrique montre que la première dame n'hésite pas à mobiliser son entourage pour protéger ses proches, même lorsqu'ils sont impliqués dans des affaires de corruption présumée.