• La grève des enseignants continue
• Les enseignants demandent des « solutions immédiates et pérennes »
• Des enseignants choisissent le mutisme face à un sous-préfet en mission commandé.
La grève continue de plus belle au Cameroun depuis le début de la semaine. Si le gouvernement essaie de décrisper la grève, les enseignants ne voyant pas l’effectivité de leur demande se réaliser durcissent le ton.
Dans un établissement, les enseignants choisissent le mutisme face à un sous-préfet en mission commandé qui serait venu après l'appel du ministre de l'administration territoriale envoyé aux autorités administratives.
Seulement les enseignants présents demandent des « solutions immédiates et pérennes », avec un échéancier arrêté de commun accord. Cet échéancier ne devant pas excéder trois mois.
Dans un post intitulé “Enseignants en avant“, le ministre Grégoire Owona admet néanmoins que les enseignants ne font pas une confiance aveugle au gouvernement.
« Enseignants en avant : j’ai eu des échanges très enrichissants avec les enseignants aujourd’hui. Ils ont reconnu la pertinence des mesures prescrites par le chef de l’Etat, mais ils ne font pas une confiance aveugle et ils vont suivre les travaux. C’est tant mieux pour que les Seigneurs de la craie avancent et retrouvent toute leur dignité, ils ont encore de nombreux griefs que j’ai notés religieusement. On poursuivra les travaux et le dialogue sous la coordination du PM-CG, et la conduite du SGPM. Je nous souhaite à nous tous un peu de patience et de responsabilité. Le meilleur est à venir », a écrit le ministre Grégoire Owona.