Olivier Mekulu Mvondo déclare la guerre à des internautes

(CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, Il annonce avoir porté plainte en France, aux Etats-Unis et au Cameroun contre ces détracteurs

Sun, 20 Aug 2017 Source: cameroon-info.net

Les récentes révélations du journal La Tribune de l'Est autour des salaires perçus mensuellement par les directeurs généraux des sociétés d’Etat au Cameroun continuent d’embraser les réseaux sociaux. Cité dans ce journal, Alain Noël Mekulu Mvondo, Directeur général de la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (CNPS) que le journal créditait d'un salaire de 11 millions de Francs CFA n’entend pas laisser son nom continuer à être ainsi trainé dans la boue. Après avoir exercé son droit de réponse et saisi le Conseil National de la Communication (CNC), il a réitéré ce dimanche 20 août 2017 sur le plateau de la télévision Vision 4 sa détermination à « remettre à leur place », tous ceux qui le salissent sur internet et ailleurs. « J’ai déposé des plaintes en France, aux Etats-Unis et au Cameroun. Ils seront poursuivis et ils seront sanctionnés. Ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils ont allégué. Ils ont prétendu que j’avais un salaire mirobolant. Si je l’avais, j’en serais fort heureux mais ce n’est pas le cas hélas ! » A-t-il annoncé au cours de l’émission Club d’Elite.

Le Directeur général de la Caisse Nationale de la Prévoyance sociale (CNPS) regrette que beaucoup de ses compatriotes se soient spécialisés dans la « macabre besogne » qui consiste à « diffamer les personnalités camerounaises » sur les réseaux sociaux. « Il y en a qui sont loué pour faire cette macabre besogne », affirme-t-il avant d’ajouter qu’ « on peut s’organiser pour que ces gens soient poursuivis où qu’ils soient et d’où qu’ils émettent. Il y en a qui sont condamnés, il suffit de regarder la Jurisprudence en la matière dans ce pays… ». Selon le DG de la CNPS, internet est devenu un exutoire pour beaucoup de camerounais.

« Il y en a qui y trainent leur méchanceté, leurs idées, leurs frustrations. Lorsque vous lisez un peu, vous vous rendez compte que pour beaucoup, c’est des frustrations. Ils pensent à tort ou à raison que les autres qui ont bonne mine, qui ont une meilleure situation, qui ont l’air d’être heureux leur arrachent cela. Ils justifient leur défaite ou leur situation peu gratifiante par le succès des autres. Donc il y a une forme de déresponsabilisation de certaines personnes qu’ils portent sur internet en disant que si nous avons échoué, c’est parce que la réussite des autres nous empêche de réussir, voyez-vous. En même temps, ils se déresponsabilisent, ils se protègent mais portent l’épée sur des innocents, sur des personnalités, sur des groupes, des ethnies, des gens qu’ils ne connaissent même pas. » Regrette-t-il.

Il n’est plus question selon cette personnalité camerounaise de rester silencieux face ce phénomène qui de son point de vue prend des proportions inquiétantes. « Ces personnes-là, il ne faut pas les laisser prospérer , elles veulent s’imposer par le chantage, de dire, je vous mets la pression, comme vous ne voulez pas intervenir, je vais vous faire chanter et alors, vous allez me donner de l’argent, vous allez me laisser des faveurs et je vais vous laisser passer… C’est des voyous, on ne peut pas laisser des voyous prospérer, il faut les mettre à leur place et qu’ils répondent publiquement devant les instances compétentes de leurs forfaits », martèle-t-il. Mais en plus des actions en justice, le terrain de la communication ne doit pas être négligé. « Il faut aussi là aussi être sur le terrain médiatique et expliquer. Si vous n’expliquez pas, c’est comme si vous consentiez à ce qu’ils disent. Donc, il faut répliquer de manière polie et il faut clarifier des choses de manière polie », préconise-t-il, indiquant que beaucoup de responsables camerounais commettent l’erreur de copier l’attitude du Chef de l’Etat qui consiste à rester silencieux face au « lynchage » dont il est victime sur les réseaux sociaux et même ailleurs. Autre panéliste de ce débat, le Pr Albert Mbida a indiqué que les personnes reprenant ou partageant des informations diffamatoires sur les réseaux sociaux s’exposent à une condamnation pénale.

Source: cameroon-info.net