Valérie Levkov, directrice Afrique et Moyen-Orient du groupe EDF a déclaré que le « Le groupe EDF est ravi d'avoir mis en place le projet KHPC après la construction du barrage de Nachtigal qui est d’une capacité de 420 MW et va livrer ses premiers mégas à la fin de l'année 2023 ».
Elle ajoute que « nous sommes très heureux de pouvoir contribuer au règlement du secteur hydroélectrique du Cameroun. Nous allons rajouter 500 MW dans l'histoire du groupe EDF. C'est très important pour nous d'être aux côtés du gouvernement pour lui apporter toute l'expertise technique de EDF, mais aussi la capacité à mettre en place une infrastructure. Nous allons évaluer les impacts environnementaux et sociaux afin de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines. C'est ce que nous avons fait avec Nachtigal. C'est une confiance qui nous honore et qui nous encourage à être présent au rendez-vous ».
Au ministre de l'Eau et de l’Énergie Gaston Eloundou Essomba de dire : « La nouvelle société de projets qui sera chargée de développer et de construire une nouvelle infrastructure hydroélectrique à savoir le barrage de Kikot d’une capacité de 500 MW a été mis en place avec le même partenaire que Nachtigal ».
Il a martelé que « c’est le lieu de dire qu’en 2030, le barrage de Nachtigal sera certes en production mais, nous serons face à un déséquilibre, entre l’offre et la demande. Nous avons fait des prévisions de demande, et il s’est avéré qu’à cet horizon, on ne sera plus à mesure de satisfaire la demande des populations, la demande des industries et de développer ces importants projets surtout dans le contexte d’import substitution ».
Eloundou reconnaît que « nous devons transformer nos matières premières. Les industries ont davantage besoin d’énergie. On est en train d’étudier le projet, et sa réalisation en principe devrait commencer à la fin de l’année de 2025, pour qu’en 2030 le barrage de Kikot puisse livrer ses 500 MW. Cette production viendrait également conforter notre position d’exportateur d’énergie parce qu’on ne pourra pas continuer à exporter s’il y a un déséquilibre au niveau local ».