• Brenda Biya a lancé il y a quelques jours un cri de détresse
• Dans sa sortie, la fille de Paul Biya affirme être séquestrée sur ordre de ses parents en Suisse
• Pour le journaliste politique Michel Biem Tong, les problèmes de Brenda Biya sont des faits divers
Dans une publication sur sa page Facebook, Michel Biem Tong recommande aux Camerounais d'être insensibles aux "lamentations" de la fille de Paul et Chantal Biya.
"Que peuvent bien nous faire les larmes et les lamentations de la fille du dictateur camerounais, Paul Biya? Absolument rien. Aujourd’hui, Brenda Biya crie et pleure et les enfants des camerounais tués par son paternel feront quoi ?", écrit le journaliste politique.
Dans un message vidéo, devenu viral sur les réseaux sociaux, la première fille du Cameroun déclare être séquestrée dans une chambre de l'hôtel International de Genève.
Décrivant sa situation, Brenda Biya confie qu'elle est bloquée dans sa chambre d'hôtel et qu'elle ne peut se rendre aux urgences pour se fait consulter.
"Je n'ai pas le droit de sortir d'un hôtel pour aller aux urgences. Moi je suis séquestrée dans un hôtel. Ils font ça à leurs autres dossiers ?...des gardes du corps essaient de me menacer de me maîtriser tout ça parce que je veux aller aux urgences.", s'exclame-t-elle. Dépassée par "l'enfer" qu'on lui fait subir, Brenda Biya estime que la dictature est partout.
"Je dois mourir avant que quelqu'une ne fasse quelque chose. La dictature c'est partout, même à Genève. Je ne sais pas combien de millions ou de milliards ont leur a donné pour laisser quelqu'un crever. J'ai failli mourir dans cet hôtel en faisant une crise d'asthme", confiait-elle.