L'onde de choc provoquée par le coup d'État au Gabon semble avoir atteint le palais présidentiel d'Etoudi, suscitant des inquiétudes et de l'agitation. La situation qui s'est déroulée au Gabon, où le président Ali Bongo a été renversé de son récent troisième mandat par l'armée, est suivie attentivement au Cameroun, notamment par Michel Biem Tong, un journaliste local.
Le 30 août a marqué un tournant pour le Gabon. Malgré sa réélection pour un troisième mandat à la tête du pays, le président Ali Bongo a été destitué par un groupe d'officiers réunis sous le nom de Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI). Ces officiers ont pris le contrôle du pays, annulant les résultats des élections et dissolvant toutes les institutions établies. Un couvre-feu a été instauré pour maintenir l'ordre.
Michel Biem Tong, un observateur attentif de la situation, suggère que cette situation de prise de pouvoir pourrait potentiellement influencer les officiers militaires camerounais. Dans un contexte marqué par des rivalités internes pour la succession du président Paul Biya, qui est au pouvoir depuis quatre décennies, l'idée d'un coup d'État pourrait germer. Tong a partagé ses réflexions sur cette question sur le réseau social X, soulignant que les luttes de pouvoir pour la succession de Paul Biya pourraient inspirer des ambitions similaires au sein de l'armée.
En somme, le renversement du président Ali Bongo au Gabon a provoqué des ondes de choc jusqu'au Cameroun, et Michel Biem Tong considère que cet événement pourrait potentiellement alimenter des aspirations similaires au sein de l'appareil militaire camerounais, en raison des luttes de pouvoir existantes liées à la succession du président Paul Biya.