L’information est révélée par Le Messager en kiosque le vendredi 23 Mars 2018. Selon le tabloïd, l’ex-ministre des Affaires sociales a filé à l’anglaise avec Mari et enfants, évitant ainsi «une humiliation, voire un procès à la Catherine Abena».
Pour cause, apprend-on, Catherine Bakang Mbock croulerait sous le poids de nombreux écarts de gestion du temps où elle gérait le portefeuille du ministère des affaires sociales. Notamment: «le scandale des marchés de fourniture du matériel de bureau de 100 centres sociaux et écoles évalués à près de 100 millions FCFA, en passant par les marchés des centres de rééducation, les marchés fictifs, l’usage des hommes liges ce qui lui a valu des dénonciations auprès des institutions chargées de veiller sur l’orthodoxie managériale».
Le journal ajoute à cela les détournements supposés de certains projets tels le PPTE, «Efficience et efficacité des services sociaux de base en faveur des populations camerounaises vivant en dessous du seuil de pauvreté», et l’initiative «enfants de la rue», ou encore la gestion alambiquée du Sygipes (Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’État et de la solde).
«Le dernier dossier cité sur la liste évaluée à plus de 40 millions n’aurait jamais été réalisé comme prévu. Entre temps des centres de rééducation tels que l’Ice de Bétamba, Borstal Institute of Buea et le Cao de Douala, obtenus par le biais des sociétés dites écrans auraient engloutis la rondelette somme de 900 millions FCFA», écrit Le Messager.
L’on apprend également qu’un collectif des assistants sociaux avait pointé un doigt accusateur sur l’ex ministre Catherine Bakang Mbock qui aurait également gratifié son époux du marché Iadm, projet PPTE d’un montant de 51 millions FCFA au Borstal Institute of Buea, au courant du mois de mai 2008.
Toujours selon le journal, «bien d’autres montants sont évoqués. Sûrement des éléments et bien d’autres en possession par les fins limiers qui aurait provoqué la fuite de dame Bakang Mbock avant d’avoir rendu gorge. Entrée au gouvernement en 2001 comme ministre de la condition féminine, elle a donc quitté les objectifs de caméra comme une vulgaire malpropre entrainant avec elle les épopées des enfants volées dans les orphelinats, déjà adoptés en marge de la réglementation en vigueur».