Le journaliste et consultant de la Radio France internationale (RFI) Rémy Ngono a l’estomac retourné quand il découvre que des personnalités publiques camerounaises utilisent l’argent public à leur bon vouloir. Et cela pour s’enrichir et s’entourer des biens matériels de grande valeur qui ne profitent qu’à eux ainsi qu’à leur famille.
Ce sentiment de déception et de fureur est partagé par beaucoup d’autres citoyens qui ne comprennent pas toujours pourquoi les autorités agissent de la sorte, au grand dam de ceux et celles qu’ils ont pourtant promis de diriger avec un engagement et une probité qui ne souffrent d’aucune contestation.
Rémy Ngono a publié deux (02) vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles on voit un homme, et pas n’importe lequel, en train de se pavaner dans un endroit luxueux que l’informateur qualifie de « palais ». Et pour cause, ça en a tout l’air.
L’animateur de radio et auteur du livre "Comme le dit un proverbe africain" a écrit des mots pour donner une idée précise aux internautes : « Arrêt sur images. Un fonctionnaire camerounais présente une partie de son palais ».
L’homme en question est Antoine Félix Samba, inspecteur général retraité chargé des Services financiers au ministère des Finances, ancien directeur général du budget dans la même administration.
Les internautes l’ont tout de suite reconnu et estiment qu’il a fait tout ceci « avec l’argent du contribuable », une théorie derrière laquelle s’aligne visiblement aussi Rémy Ngono qui n’hésite pas à dénoncer les prévaricateurs de la fortune publique.
La preuve est que depuis le début de l’affaire d’assassinat du journaliste radio Martinez Zogo, Rémy Ngono a toujours crié haut et fort sur les assassins et commanditaires présumés. C’est alors qu’il n’a jamais laissé tranquille l’homme d’affaires milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga qu’il accuse d’avoir fait tuer Zogo au sous-sol de l’immeuble Ekang à Yaoundé.
Deux (02) autres personnalités que Rémy Ngono accuse régulièrement dans cette histoire d’homicide sont le ministre d’État et ministre de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso et le ministre des Finances Louis-Paul Motaze.