La filouterie
Paul Chouta lance une alerte à propos d’un homme qu’il qualifie de dangereux. Le monsieur s’appelle Nti Ngono Oscar, il s’agit d’un « filou qui occupe indûment une maison à Yaoundé et menace de se l’approprier ».
C'est une affaire qui démontre à suffisance que le pardon sera difficile au Cameroun. Nti Ngono Oscar, un Camerounais véreux dont le niveau de délinquance dans le domaine foncier et immobilier n'est plus à démontrer, veut confisquer le domicile d'une famille qu'il occupe abusivement au quartier Nylon Bastos à Yaoundé.
En effet, ce dernier occupe depuis 17 années deux appartements dans l'immeuble de la succession Ngameni Samuel sis au quartier Nylon-Bastos à Yaoundé. Au départ, tout se passait très bien jusqu'à ce que, depuis quelques années, il s'illustre par de nombreux arriérés de loyers échus et impayés, ayant unilatéralement décidé de ne plus respecter les termes des contrats le liant aux ayants-droit de ladite succession. Il cumule actuellement des arriérés de 20 370 000 FCFA (vingt millions trois cent soixante-dix mille francs CFA).
Toutes les procédures judiciaires initiées à son encontre n'ont jamais abouti car l'intéressé se targue d'avoir la couverture des hauts magistrats de la ville de Yaoundé et qu'aucune affaire engagée contre lui ne pourra prospérer.
Il dit d'ailleurs à haute et intelligible voix à qui veut l'entendre que le pays leur appartient et qu'il prendra possession de l'immeuble par tous les moyens. Chaque nuit entre 23h et 3h, il tient des réunions suspectes avec des hauts gradés de la gendarmerie nationale. Qu'est-ce qui pourrait bien se tramer au cours de ces réunions ? On ne saurait répondre à cette question pour l'instant. Toujours est-il qu'il ne cache pas sa volonté de s'approprier l'immeuble.
Nti Ngono Oscar traîne d'énormes casseroles en escroquerie foncière et immobilière dans la ville de Yaoundé, entre autres, depuis une dizaine d'années. Malgré les plaintes, il n'est pas inquiété.
Il a franchi une nouvelle étape ces derniers jours en faisant installer, nonobstant l'interdiction qui lui a été faite préalablement, un générateur électrique industriel au sein de la concession de l'immeuble de Bastos pour alimenter les deux appartements qu'il continue d'occuper indûment.
Lequel générateur industriel met à mal la paix et la tranquillité des autres locataires de l'immeuble ainsi que des voisins aux alentours, situation qui a entraîné une pétition signée par la plupart des locataires pour exiger l'enlèvement dudit générateur industriel.
