Le scandale de pédophilie éclaté par le journaliste français indépendant Romain Molina ne finit pas de faire parler. Le directeur du centre de formation Alain Guy Kamdem est ciblé, avec quelques complices.
Il est décrit comme « un prédateur sexuel » qui abuse des enfants qui passent dans son école pour réaliser leur rêve qui est de devenir un jour un joueur professionnel.
Le lanceur d’alerte N'zui Manto fait partie des personnes qui informent l’opinion publique nationale et internationale du déroulement de l’affaire. Il y a également le journaliste Boris Bertolt qui publie des infos sur la situation.
N'zui Manto a écrit sur sa page Facebook samedi le 17 décembre 2022 : « Témoignage sous anonymat d'un ancien joueur du centre de formation du pédocriminel Capello.
"Bonjour N'zui. Tout ce qui est raconté sur Capello est vrai, j'ai été son joueur. Personnellement, je n'ai pas été victime de ses agissements mais je connais au moins quinze (15) personnes parmi lesquelles mes cousins qui ont été ses victimes.
Tous sont prêts à témoigner mais tous ont peur. Les faits remontent à l'époque où Geremi Njitap jouait à Chelsea. Lorsqu'il venait à Bafoussam, Capello disait que c'est son ami et que grâce à ses relations il pouvait nous faire voyager en Europe et jouer dans les grands clubs.
En échange, il demandait le sperme des joueurs. Certains joueurs que je connais qui sont encore à Bafoussam lui avaient remis leur sperme. D'autres, il leur donnait rendez-vous chez lui pour leur donner des "conseils". Une fois arrivés chez lui, il leur demandait de se masturber ».
Ce sont de nouveaux paramètres qui entrent en jeu devant les autorités judiciaires qui sont pour l’instant silencieuses. Geremi Sorele Fotso Njitap a communiqué il y a quelques heures mais ce n’est pas à propos du scandale pédophile.
L’ancien Lion indomptable a parlé de la Coupe du monde effectuée par les Lions indomptables : « Je pense que si on veut avancer, il faut s’inspirer du dernier match et aussi du tournoi. C’est vrai qu’on était ambitieux, on voulait aller le plus loin possible mais on sait probablement ce qui s’est passé, il y a eu quelques cas qu’on a notés ».
« C’est au staff de rendre le bilan. Et puis probablement, ils vont faire une conférence pour expliquer ce qui s’est passé. Mais nous qui étions au gradin, moi particulièrement, j’ai eu cette sensation mitigée, de regret parce que je pense qu’il y avait une possibilité de faire quelque chose », a-t-il dit.