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Pénétrantes Est et Ouest de Douala: les bouchons persistent

Pénétrante Est Douala Fluidité D’autres aléas ne permettent pas qu’elles résolvent l'épineux problème de fluidité de circulation

Thu, 30 Aug 2018 Source: L'ESSENTIEL N°190

Grosses inquiétudes pour les populations de la ville de Douala en cette veille de rentrée scolaire eta ussi pour la compétitivité du Port de Douala.

Le vendredi 24 août 2018, les camionsc hargés de conteneurs et engins lourdsv enant du port de Douala étaient alignéss ur près de 500 mètres le long de la pénétrante Est de la ville de Douala. Ils y ontp assé toute la journée attendant désespé-r ément que la situation se décante. Ceci à cause des interminables bouchons à las ortie Est de la ville de Douala. Cette situation a pris de l’ampleur avec l’affaissement de la buse au lieu-dit Congéfar, mais aussi à la forte détérioration de la route Ndokoti –Yassa, principalement au niveau de Nyalla qui aurait pu servir de route secondaire pour décongestionner l’important flux du transport routier des automobilistes, voulant sortir ou entrer à Douala. Il en est de même de la pénétrante Ouest. Les travaux des aménagements complémentaires au niveau du rond-point Déido entrainent très souvent aux heures de pointe (06h-08h et 16h18h) de longs et interminables bouchons sur les 08 Km de la pénétrante Ouest.

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La fluidité du trafic routier aussi bien en zone urbaine qu’en inter-urbain prend ainsi du plomb dans l’aile. Les opérateurs économiques sont dans la grogne, les délais de transit des marchandises une fois sorties du port de Douala pour les corridors (Douala – Ndjamena ou Douala – Bangui) sont rallongés. Toutes ces contraintes, ajoutées aux tracasseries policières, les pays de l’Hinterland rédigent progressivement les importateurs vers les ports des pays voisins. Conséquence, les performances du Port Autonome de Douala (PAD) sont en chute considérable (50%). Le patronat n’est pas en reste. Ils se plaignent aussi de ne pas pouvoir respecter les rendezvous d’affaires et même l’exécution de certaines procédures administratives à cause de cette inconfortable situation. Et déjà les populations de la ville de Douala et singulièrement les parents et les élèves ont déjà la trouille en s’imaginant le calvaire qui les attend dès la rentrée scolaire. Il y a lieu pour les autorités administratives compétentes de prendre le taureau par les cornes en prenant des directives pour une implication plus accrue des services compétents de la police dans la gestion de la circulation et en mettant sur pied une organisation du transport urbain. Des mesures sporadiques qui ont souvent montré leur efficacité devant l’incivisme caractérisé des usagers sont à pérenniser. Pour les usagers, le problème pourrait être résolu si les pouvoirs publics avaient eu la capacité d’anticipation en aménageant confortablement des routes ou même des voies secondaires, et si la réalisation des ouvrages complémentaires à la sortie est du 2ème pont sur le Wouri pouvait être accélérée, et si les travaux d’élargissement des pénétrantes Est et Ouest de la ville de Douala étaient allés jusqu’au bout des entrées/sorties Est et Ouest de la ville de Douala.

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Toutefois, et sur un cours terme, il y a une lueur d’espoir avec l’annonce du prolongement des travaux d’aménagement des deux pénétrantes. Les travaux de l’entrée ouest qui partaient du carrefour de la Mairie de Douala 4ème au carrefour rail (08 Km) vont connaître une phase 2 qui ira jusqu’à l’échangeur de Bekoko (5,087 Km). Et les travaux de l’entrée Est qui partait du Carrefour Marché des Fleurs au Carrefour Boko (10Km) vont connaître une phase qui ira jusqu’au pont de la Dibamba (9,200Km). Non seulement les travaux vont concerner outre l’élargissement de la chaussée en six (06) voies, la construction de cinq (05) giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au complexe sportif de Japoma en cours de construction.

Source: L'ESSENTIEL N°190