PCRN, RDPC : Robert Kona commet l'irréparable, les nouvelles ne sont pas bonnes

Des clichés récemment diffusés sur les réseaux sociaux ont attisé les spéculations sur un éventuel rapprochement entre Robert Kona, fondateur du PCRN (Parti camerounais pour la réconciliation nationale), et le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), le parti au pouvoir. Ces images le montrent aux côtés de Mohamadou Bayero Fadil, un homme d'affaires étroitement lié au RDPC, avec en arrière-plan une effigie du président Paul Biya.

Cette proximité soudaine entre Kona et le RDPC intervient dans un contexte de tensions internes au sein du PCRN, notamment entre lui et Cabral Libii, concernant le contrôle du parti. Alors que cette lutte pour le pouvoir au sein du PCRN est déjà en cours devant les tribunaux, le possible rapprochement de Kona avec le parti au pouvoir risque de le fragiliser davantage, selon certains observateurs politiques.

Le congrès prévu du PCRN les 25 et 26 mai à Maroua, dans la région de l'Extrême-Nord, est également entaché de controverses. Cabral Libii, rival politique de Kona, a été interdit de participer à cet événement. Armand Okol, secrétaire national à la Communication et à la propagande du PCRN, proche de Cabral Libii, remet en question la légitimité de Kona à convoquer ce congrès, arguant que celui-ci a été exclu du parti.

Cette situation laisse présager une période tumultueuse pour le PCRN, avec des enjeux de pouvoir internes et des tensions croissantes. Pendant ce temps, le rapprochement potentiel de Kona avec le RDPC soulève des questions sur les alliances politiques futures et sur l'avenir du paysage politique camerounais.