Palais: 9000 soldats du BIR placés sous l'autorité de Ferdinand Ngoh Ngoh

Paul Biya Et Ferdinand Ngoh Ngoh A Yaounde 21102017 1.jpeg Ferdinand Nghoh Ngoh

Mon, 13 Jan 2025 Source: www.camerounweb.com

Le BIR, l'unité d'élite et de renseignements de l'armée camerounaise va jouer un rôle clé dans le choix du successeur de Paul Biya, non seulement en cas d'élection, mais aussi en cas de projet de coup d'Etat comme c'était le cas au Gabon.

Cette unité d'élite de l'armée, composée de 9 000 militaires, plus équipés et plus formée de l'armée camerounaise, a tout les privilèges. Même le soldat le moins gradé du BIR n'est pas prêt à abandonner les privilèges dont il bénéficie, dans un Cameroun qui se transforme peu à peu en une jungle.

Selon des révélations du magazine Jeune Afrique, le BIR a pour commandant suprême, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

"Bien équipé, formé par des instructeurs américains puis israéliens, financé par les fonds de la présidence et soumis à l’autorité du secrétariat général de cette dernière, le BIR compterait aux alentours de 9 000 hommes, civils et militaires, et dispose de ses propres capacités d’écoute, d’équipement israélien, depuis le quartier Bastos de Yaoundé", écrit Jeune Afrique.

"C’est un État dans l’État. Il peut avoir des fonctions de police, de maintien de l’ordre, de guerre, de surveillance, d’espionnage, qui sont normalement les prérogatives d’autres organismes, comme les directions générales de la Sûreté nationale ou de la Recherche extérieure… Depuis des années, on évoque l’alliance entre Ferdinand Ngoh Ngoh, les Israéliens et le BIR, en imaginant les scénarios de la succession de Paul Biya et la prise de pouvoir par un 'clan' ou un autre… Mais tout cela est monté d’un cran ces dernières semaines, avec les rumeurs sur l’état de santé du président et l’épisode de Genève. C’est comme si toutes les hypothèses que nous formulions depuis des années étaient devenues d’un coup plus plausibles, plus palpables", renchérit le magazine qui cite une source dans le sérail de Yaoundé.

Source: www.camerounweb.com