Ces dernières semaines ne sont pas vraiment tranquilles pour le directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, Oswald Baboke. L’homme est cité dans beaucoup d’affaires, dont celle qui implique le ministère des Sports et la Fédération camerounaise de football et à propos de laquelle nous avions parlé précédemment dans un article titré « Fecafoot/Minsep : voici pourquoi ils veulent sacrifier Oswald Baboke ».
Dans une publication récente du lanceur d’alerte Boris Bertolt, il fait savoir avoir entendu la survenance des prières. Oswald Baboke, père de la célèbre chanteuse gospel Indira, n’est pas serein. Par conséquent, il se confie à Dieu qui est son seul et unique protecteur.
« Le directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, le pasteur pétrolier Oswald Baboke a demandé à ses fidèles d’organiser trois jours de prière pour lui avec neuvaine afin de lui permettre de faire face à ses ennemis », lit-on sur la page de la source.
Cela traduit le fait qu’il verrait le danger venir. En homme avisé, il essaie de prendre le taureau par les cornes.
Fecafoot/Minsep : voici pourquoi ils veulent sacrifier Oswald Baboke
Les derniers événements survenus récemment dans notre cher et beau pays, le Cameroun, entre le ministère des Sports et de l’Éducation physique et la Fédération camerounaise de football, ont nécessité l'intervention des plus hautes autorités pour préserver la bonne et belle image du Cameroun. En effet, le spectacle ubuesque auquel se sont livrés les acteurs du football camerounais n’était pas digne d’une grande nation de football comme la nôtre. Il a donc fallu que tous ceux qui tiennent à cette image mettent la main à la pâte pour ramener tout le monde à de meilleurs sentiments. Beaucoup de noms ont circulé, mais celui qui retient l’attention des officines malveillantes, qui visiblement veulent détruire l’image d’un homme dont la probité morale est jusqu’ici irréprochable, est Oswald Baboke, le directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République.
Son seul "péché" est d'être l’ami de Samuel Eto'o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football. Certains lanceurs d’alertes en quête de crédibilité et en perte de repères accusent le DACC d’être l’instigateur de la supposée rébellion de Samuel Eto'o Fils contre les institutions républicaines. Sans preuves, certains l’accusent d’avoir instruit la publication du staff technique des Lions Indomptables dans le quotidien bilingue Cameroon Tribune, et d’autres pensent qu’il utiliserait "la popularité de Samuel Eto'o Fils pour ses propres ambitions présidentielles". Ils annoncent d’ailleurs des développements à suivre à ce sujet, suggérant une campagne de diabolisation et de manipulation contre cet homme dans les prochains jours.
Sur ces deux sujets, il est important de souligner qu’Oswald Baboke n’est ni le directeur de publication de Cameroon Tribune, ni même son rédacteur en chef, et n’a donc pas le pouvoir d’instruire la publication d’une information à la une. Même s’il gère la communication de la présidence de la République, l’information concernant la Fecafoot ne relève en rien des activités de la présidence pour justifier une quelconque diffusion dans les médias publics. Pour ceux qui connaissent ce serviteur fidèle et dévoué du couple présidentiel, il est très loin de ce type de manigances. Cameroon Tribune a un conseil éditorial qui choisit délibérément les informations à mettre à la une.
Quant à l’accusation selon laquelle il voudrait utiliser la popularité de Samuel Eto'o Fils pour une ambition présidentielle, c’est encore une bassesse que les officines malveillantes tentent de faire gober aux Camerounais, croyant que le peuple est dupe. De nos jours, dès lors que l’on veut jeter une haute personnalité à la vindicte populaire, on lui attribue des ambitions présidentielles. Malheureusement pour eux, Oswald Baboke ne mange pas de cette sauce. L’homme est resté très loin de la bataille des clans qui sévit en ce moment au Cameroun. Son seul clan est celui du couple présidentiel qu’il sert avec loyauté et fidélité. Homme discret, dévoué aux fonctions gouvernementales les plus délicates, il incarne aujourd’hui l’intégrité morale tant recherchée dans la haute administration camerounaise, tournée vers la vertu et l’éthique.
Malgré des campagnes de désinformation parfois pitoyables et absurdes de certains réseaux malveillants, Oswald Baboke est demeuré stoïque, reflétant la sérénité qui caractérise les véritables serviteurs du président de la République. En rappel, Oswald Baboke et Samuel Eto'o Filss ont amis depuis plus de 20 ans ; leur amitié n’a pas commencé aujourd’hui et n’a rien à voir avec une quelconque conquête du pouvoir. Ceux qui ont voulu utiliser la crise Minsep/Fecafoot dans le but d’espérer une déstabilisation du Cameroun n’ont aujourd’hui que leurs yeux pour pleurer. Le gouvernement camerounais, sous l’impulsion du chef de l’État S.E. Paul Biya, grand mendiant de la paix, a désamorcé la bombe, et tous les acteurs du football camerounais travaillent désormais ensemble pour obtenir de meilleurs résultats des Lions Indomptables du Cameroun.
Narcisse Patou Akono, acteur majeur de la Société civile responsable et équitable.