Panique à l'université de Buea, des séparatistes font irruption en plein examen

Les séparatistes ont attaqué l'université de Buea

Sat, 9 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

• Les séparatistes ne s’arrêtent pas

• Ils attaquent tout le monde

• Même les étudiants



Le niveau d’insécurité au Cameroun est inquiétant depuis un moment. Les séparatistes sévissent dans une totale impunité. Vendredi le 08 juillet 2022, ils ont fait une visite impromptue à l’université de Buea dans le Sud-Ouest du Cameroun.

Les séparatistes armés sont entrés dans le bâtiment de la Faculté d’ingénierie et de technologie (FET). Dans celui-ci, les étudiants étaient en train de composer pour des examens de rattrapage.

Les hommes avaient des fusils et des machettes, leurs visages n’étaient pas recouverts. Très rapidement, ils ont envahi l’espace universitaire et semé le trouble pendant au moins vingt (20) minutes. Les séparatistes venus nombreux ont aussi obligé les étudiants à se coucher à même le sol et ensuite à libérer la salle.

Le média en ligne Actu Cameroun renseigne que l’un des séparatistes a ordonné au surveillant de la salle de le suivre : « Informée de la présence de la police après alerte, les séparatistes ont pris fuite, libérant ainsi les étudiants. Mais leur surveillant a visiblement été kidnappé et n’est pas encore retrouvé pour l’instant », précise le média susmentionné.

NOSO : Amnesty International met Biya dos au mur

Le Cameroun est depuis quelque temps émaillé par des violences qui entraînent des morts et d’importants dégâts matériels. Il ne se passe pas un jour sans qu’une partie du territoire soit confrontée à de mauvaises nouvelles comme des attaques terroristes, des assauts des groupes séparatistes, etc.

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International ne fait pas la sourde oreille face à la situation irrespirable qui règne au Cameroun, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). Elle met l’Etat dirigé par Paul Biya devant ses responsabilités à travers une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.

Les personnes prises pour cible incluent sept (07) défenseur·e·s des droits humains et un cyber-militant, qui ont tous dénoncé des violations des droits humains et des abus dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, où ont lieu des affrontements entre les forces armées et des groupes séparatistes armés.

Les autorités camerounaises doivent veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains puissent travailler sans avoir à subir d’actes d’intimidation ni de représailles.

Amnesty International demande aux autorités camerounaises de garantir la sécurité de ces défenseur·e·s des droits humains et de veiller à ce qu’ils puissent continuer à effectuer leur travail dans un environnement sûr et favorable.

Il faut diligenter de toute urgence une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces menaces et d’autres abus commis contre les défenseur·e·s des droits humains.


En réalité, Amnesty International fait cette déclaration parce qu’il a été donné à l’ONG d’apprendre que des militant·e·s sont menacés de mort pour « avoir dénoncé des violations des droits humains et d’autres abus dans les régions anglophones », relaie le site Actu Cameroun.

Amnesty International est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la défense des droits de l'Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Source: www.camerounweb.com