Paris lance un ultimatum au Cameroun : les jours à venir annoncés très chauds

Une affaire en justice

Fri, 27 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

Cette semaine, plusieurs affaires graves ont été divulguées, dans lesquelles sont citées certaines institutions de la République camerounaise. Comment on a pu en arriver là.

D’abord un peu plus tôt ce jour, le lanceur d’alerte Boris Bertolt s’est demandé comment on peut passer un marché de 2 milliards de francs CFA de gré à gré ? c’est inacceptable et intolérable ».

Il explique, s’agissant de cette affaire au ministère des Postes que « la vraie histoire est la suivante. Un Camerounais originaire de Maroua, de nationalités hollandaise et norvégienne, docteur ingénieur spatial, vient de prendre sa retraite à l’Agence spatiale européenne où il était directeur des études.

Il a pensé qu'il pouvait faire profiter le Cameroun de l'expérience accumulée pendant 35 ans. Il est venu rencontrer les responsables camerounais du ministère des Postes et Télécommunications qui lui ont demandé une étude de faisabilité sur un projet spatial du Cameroun. Ce qu'il a fait gratuitement sans percevoir 5 francs. Or les études sont payantes. Et un tel projet, ce sont des dizaines de millions. Qui sait s’ils n’ont pas d’abord volé cet argent sans payer le concerné ».

Mais il y a plus grave, ajoute Boris Bertolt, « quand le rapport est produit, ils récupèrent le produit et vont récupérer l’étude et monter un marché de 2 milliards de francs CFA passé de gré à gré à des sociétés qui n’ont aucune compétence dans le domaine spatial. Elles font dans le BTP, conseil en stratégies et sites Internet. Voilà donc comment ces bandits ont monté un nouveau braquage de 2 milliards des caisses de l’État ».

Et maintenant, c’est une affaire à un autre ministère que la même source révèle : « Le ministère de la Faune et des Forêts condamné à payer près de 12 milliards de francs CFA à une société belge suite à l’échec d’un projet au Cameroun. La cour d'appel de Paris a confirmé, le 3 octobre, la décision rendue en 2021 par la cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris (CCI) ».

« Cette dernière condamnait le ministère des Forêts et de la Faune camerounais à verser 17,88 millions d'euros (près de 12 milliards de francs) d'indemnité à la société Garoubé, avec intérêts au taux de 3,25 % à compter du 20 octobre 2016. Le contentieux, très ancien, portait sur la rupture, décidée en 2006 par le Cameroun, d'un contrat d'affermage signé entre les deux parties en 2001 », apprend-on.

Source: www.camerounweb.com