Parlement: session de mars, une perte d'argent et d'énergie

Parlement Session Mars Députés et sénateurs ont passé peu de temps dans leurs hémicycles

Sat, 15 Apr 2017 Source: cameroon-info.net

Il n’y a pas grand-chose à retenir de la session parlementaire qui s’est refermée le 11 avril 2017. C’est l’avis de La Nouvelle Expression (LNE) parue le 13 avril qui présente la dernière session parlementaire comme celle des flops.

D’abord parce qu’il y a eu (comme toujours), altercation entre les élus du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) et ceux du Social Democratic Front (SDF). « C’était le 21 mars 2017, jour d’élections. Alors que le parti de la balance (SDF ndlr) introduisait un amendement proposant que ‘‘si le Président de l’Assemblée Nationale est francophone, le premier vice-président doit être anglophone’’, le RDPC s’y est opposé. Une opposition qui a d’ailleurs conduit à une suspension de séance », écrit le journal.

Autre fait, députés et sénateurs ont passé peu de temps dans leurs hémicycles. A ce propos, LNE dit que « l’on se souvient justement que deux semaines après l’ouverture de l’année législative 2017, aucune activité n’avait été menée dans les deux chambres. L’argument alors avancé était l’attente desdites élections. Il a de fait, fallu attendre le 21 mars pour que l’élection des membres des Bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat ait lieu », indique encore notre confrère.

Dans le même sillage, les réseaux de parlementaires ont été peu actifs. « A l’Assemblée Nationale, le tableau présente un séminaire organisé par le réseau des parlementaires panafricains sur les changements climatiques (REPPACC), la caravane agropastorale (organisée par le Réseau des parlementaires Espérance-jeunesse) et une rencontre des députés avec Orange Cameroun. Le Sénat n’est pas mieux loti puisque deux séminaires seulement ont été organisés », renseigne le quotidien privé.

LNE fait par ailleurs savoir que la crise anglophone, actualité phare de l’heure au Cameroun, a été très peu abordée dans les deux chambres. Le journal précise que les questions orales aux membres du gouvernement étaient, comme d’habitude, décalées par rapport à l’actualité.

Tout n’a cependant pas été noir. Les élus ont aussi eu à statuer sur des projets de loi de ratification. Six au total. En revanche, aucun texte relatif à la crise anglophone.

Source: cameroon-info.net