Partenariats UY II - Instituts privés à l’heure du bilan

L’heure est au bilan dans le cadre de la coopération entre l’Université de Yaoundé II-Soa (UY II) et la quinzaine d’Institutions privées de l’enseignement supérieur (Ipes) placée sous sa tutelle. Sur la table, les problèmes relatifs aux conditions de recrutement, de formation et de promotion des enseignants, les modalités de mobilité des étudiants entre ces différents instituts sous tutelle académique de l’UYII-Soa, l’harmonisation et la non-uniformisation des enseignements dans le respect de la spécificité et l’assurance-qualité.

Des axes de coopération débattus hier lors des premières assises de coopération entre l’Université de Yaoundé II-Soa et les Ipes placés sous sa tutelle.

A cette occasion, le recteur de l’UY II-Soa, Ibrahima Adamou a rappelé aux uns et aux autres qu’il s’agit d’un partenariat complémentaire et de concurrence. Selon lui, les échanges issus de cette rencontre sont une sorte de boussole qui indiquera à chaque partie, le chemin à suivre.

Ceci dans la mesure où Joseph Ndi Samba, doyen des promoteurs des Ipes a relevé que « la plupart de ceux-ci ne respectent pas les textes qui encadrent leur activité. Notamment le respect des normes en matière de recrutement des enseignants qui imposent que 70 % de ceux-ci soient des permanents. « Nous devons nous assurer que ces Ipes ont une capacité financière qui leur permette de fonctionner.

Il s’agit entre autres du paiement des salaires de leur personnel pour éviter les revendications au sein des campus, du respect des textes en vigueur », a ajouté le Pr. Mol Nang, vice-recteur chargé de la coopération et des relations avec le monde des entreprises. Il s’agit concrètement de s’assurer que ces Ipes remplissent leurs cahiers de charge dans les domaines de la formation, de la recherche, et dans toutes activités universitaires surtout qu’au final les diplômes délivrés sont ceux de l’UY II-Soa.

Au terme de cet inventaire du partenariat UY II-Ipes qui s’achève ce jour, les réussites et les manquements vont permettre non seulement d’arrêter de nouveaux mécanismes pour une coopération plus respectueuse des textes en la matière, mais aussi de définir un consensus dont le but est de garantir et de relever le défi de la professionnalisation des enseignements.