Le Commissaire Divisionnaire Josué Ossomo, ainsi que six autres policiers, sont actuellement détenus et font l'objet d'enquêtes à la Police Judiciaire d'Elig Essono à Yaoundé. Ces enquêtes, à la fois administratives et pénales, font suite à l'affaire des sextapes qui a récemment secoué l'institution policière camerounaise.
Selon des sources proches de l'affaire, le Chef de la police camerounaise (POCAM) s'est personnellement saisi du dossier et aurait l'intention d'être intransigeant. Il chercherait à mettre fin aux pratiques douteuses au sein de la police, envoyant un message clair de tolérance zéro envers les comportements inappropriés.
Les rumeurs indiquent que les fonctionnaires impliqués pourraient faire face à des radiations du corps de la police. Même l'ancien commissaire régional, Josué Ossomo, ne serait pas épargné, malgré ses services remarquables par le passé. Cette situation suscite des regrets au sein de l'institution, certains estimant que le pays pourrait ainsi perdre un officier compétent et courageux, dont la carrière aurait pu être encore plus brillante.
L'affaire des sextapes a non seulement ébranlé la confiance du public envers les forces de l'ordre, mais elle a également mis en lumière les défis internes auxquels la police camerounaise est confrontée. Les enquêtes en cours visent à rétablir l'intégrité et la crédibilité de l'institution, tout en assurant que les responsables de ces actes soient tenus pour responsables de leurs actions.
Alors que les investigations se poursuivent, l'issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur la structure et la culture de la police camerounaise. Les mesures prises par le POCAM seront suivies de près, tant par les membres de l'institution que par le public, qui attendent des actions concrètes pour restaurer la confiance et l'honneur des forces de sécurité du pays.