L’audience qui a eu lieu le 31 juillet 2017 a connu un énième report. Les témoins de l'accusation étaient absents. L'affaire a été renvoyée au 16 août 2017.
Il n’y a toujours pas d’avancée dans l’affaire Ministère public contre Me Abdoulaye Harissou, Aboubakar Siddiki et les trois journalistes Rodrigue Tongue, Felix Ebole Bola et Baba Wame. L’ouverture des débats principalement attendu par Me Harissou n’a pas eu lieu à l’audience du 31 juillet 2017 au Tribunal militaire de Yaoundé. L’affaire a plutôt été renvoyée au 16 août 2017. Pourtant on se rappelle que lors de l’audience du 24 juillet 2017, le Ministère public avait sollicité du Tribunal, un report pour que les témoins de l’accusation puissent comparaître. Ces derniers n’étaient donc pas présents hier au Tribunal militaire de Yaoundé.
Le quotidien Le Jour qui parle aussi de cette affaire, rapporte que «dès l’entame du procès le Commissaire du Gouvernement a pris la parole pour préciser que le Tribunal ne doit plus compter sur ces policiers qui ne viendront pas comparaître dans le cadre de cette affaire». Le Ministère public a fait savoir qu’il nécessitait un autre renvoi de l’audience. Ce nouvel renvoi lui permettra de désigner un autre témoin de l’accusation. Ceux qui sont attendus, ayant refusé de comparaître. La défense pour qui ce nouveau virement vise juste à maintenir les mis en cause en prison, a voulu avoir l’identité des témoins de l’accusation qui ont désisté. Elle n’a reçu aucune information à ce propos.
Toutefois comme le note le journal, à l’audience du 16 août 2017, on attend du Ministère public qu’il présente son témoin. C’est ce qui permettra au Tribunal de procéder à l’ouverture des débats. Pour rappel Me Harissou et l’homme d’affaires Aboubakar Siddiki sont poursuivis pour complicité d’assassinat, outrage au Président de la République, port illégal d’armes et munitions, hostilité contre la patrie.