Patrice Nganang souhaite l’enfer à la gendarme assassinée à Mbingo

Le jeudi 1er février 2018, deux gendarmes ont été assassinés par des assaillants, présumés pro-sécessionnistes. Les victimes se trouvaient à un poste de contrôle gendarmerie de Mbingo, une localité située à environ 35 kilomètres de Bamenda, chef-lieu de la Région du Nord-Ouest.

Alors que sur les réseaux sociaux, beaucoup déplorent cet acte et prient pour que le calme revienne dans la partie anglophone, l’écrivain et activiste Patrice Nganang sur sa page Facebook a laissé entendre qu’il souhaitait que la jeune gendarme assassinée « aille en enfer ».Une réaction des plus déconcertante dont voici l’intégralité. "Quelle aille en enfer. Tous les Bulu se mettent à fuir quand il y a riposte, nessa. Man no run."

Point n’est à entendre l’écrivain de pleurnicher sur leur sort. Et d’ailleurs, l’homme avait fait savoir sur sa page Facebook qu’il voyait d’un œil positif le déroulement des dernières informations sur le combat entre l'armé sécessionniste et le BIR.

"Je suis pour le pourrissement de la situation. Quiconque lit ma page depuis sait que j’étais pour le pourrissement total de la situation anglophone dès le départ, et pour le dialogue exclusif, je dis bien exclusif - c'est à dire sans Biya. C’est dire que le président Biya remplit mes vœux en s’auto-chassant. Bebela c’est comme si c’est moi qui le tchoko pour faire ce qu’il fait. Même le nom du chef de sa milice bulu, Beti Assomo est tout trouvé, sans parler de la gendarme tuée aujourd’hui par les héroïques vipers - bulu elle aussi. Vous comprenez que je vais dormir aujourd’hui en souriant," a-til déclaré sur sa page facebook.