Le ministre de l’Administration territoriale se satisfait de la bonne organisation du pèlerinage à La Mecque depuis 5 ans...
«Depuis 5 ans, on note une nette amélioration dans l’organisation du Hadj », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, le 16 mai dernier. Selon le membre du gouvernement, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, cette amélioration est la résultante des mesures prises par le gouvernement pour « corriger certains dysfonctionnements» dans l’organisation de ce voyage en terre sainte de l’Islam. En l’occurrence, le logement des pèlerins à proximité des lieux de prière, l’exclusion des encadreurs « véreux » accusés d’arnaquer les pèlerins ou encore l’adoption d’un chronogramme de voyage de 26 jours en Arabie Saoudite. Ces mesures ont eu pour conséquence la « diminution considérable » du nombre de plaintes enregistrées de la part des pèlerins, dit-il. «Aujourd’hui, on n’entend plus parler de pèlerins qui passent 7 jours à l’aéroport avant de voyager ou ceux qui séjournaient inutilement à La Mecque trois semaines après la fin du Hadj », affirme Paul Atanga Nji.
Cette sortie du Minat intervient au moment où certains pèlerins accusent la Commission nationale du Hadj de manigances dans l’attribution des places subventionnées. Des associations musulmanes réclament par ailleurs la gestion du Hadj. Elles dénoncent la «mafia » autour de ce voyage saint qui, selon elles, maintient un flou autour du coût élevé dudit pèlerinage. Selon le Minat, 3 165 pèlerins feront le pèlerinage à La Mecque en 2023 pour le compte de la Commission nationale du Hadj. «De manière équitable, les 3 165 pèlerins ont bénéficié de la subvention d’appoint d’un milliard de Fcfa accordée par le chef de l’État », soutient Paul Atanga Nji. En rappel, le hadj est l’un des cinq piliers de l’islam. Tout musulman est censé l’accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens.