Le climat politique au Cameroun est en pleine effervescence alors que les préparatifs pour l'élection présidentielle de 2025 battent leur plein. Parmi les mesures les plus controversées figurent l'augmentation de la caution de candidature à 100 millions de FCFA et l'obligation pour chaque candidat de militer au sein d'une formation politique pendant trois ans avant de pouvoir en être le porte-flambeau. Ces changements sont perçus comme des stratégies pour disqualifier des candidats potentiels tels que Maurice Kamto et Cabral Libii.
À l'âge de 92 ans en 2025, le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, semble déterminé à briguer un autre mandat de sept ans, ce qui le mènerait à presque 100 ans s'il est toujours en vie en 2032. Malgré une situation sociale tendue exacerbée par la hausse des coûts des produits pétroliers, Paul Biya et son équipe semblent prêts à forcer le passage pour maintenir leur emprise sur le pouvoir.
Les observateurs politiques notent que la mise en œuvre de ces nouvelles lois lors des sessions parlementaires actuelles et futures vise principalement à écarter les opposants de la course présidentielle. Cette manœuvre, perçue comme coercitive, soulève des questions sur l'équité et la transparence du processus électoral au Cameroun.