• Il s’agit d’une déclaration de Claude Wilfried Ekanga fustige
• Elle est assez violente
• Pour lui, Paul Biya n’aurait jamais dû venir au pouvoir
Le tacle est assez violent, la formule très sévère. Dans une de ses récentes sorties, Claude Wilfried Ekanga fustige le choix fait par Ahmadou Babatoura Ahidjo en laissant le pouvoir entre les mains de Paul Biya, qui cumule près de 4 décennies déjà sur le « trône ».
Paul Biya avait succédé à son prédécesseur Ahmadou Babatoura Ahidjo, qui avait renoncé au pouvoir en 1982 suite à des problèmes de santé.
Près de 40 ans plus tard, Claude Wilfried Ekanga regrette le choix porté sur le président Paul Biya à cette époque. Il l’a fait savoir dans une publication sur sa page Facebook : « Je me demande ce que cet homme avait mangé en 1982 pour commettre une telle bêtise. Qu’est-ce qui lui a pris de nous mettre autant dans le Tartare ? Comment son choix a pu se porter sur une telle erreur de casting ? Ça dépasse l’entendement ! », peste-t-il.
Pour l’essayiste, la politique de Biya est une « catastrophe naturelle » : « il n’en a pas ! C’est une calamité, un cataclysme de premier plan, à l’image du stade qui porte (à juste titre) son nom, et qui nous oblige à revenir maintenant aux infrastructures qu’Ahidjo avait construites, 30 ans (TRENTE ANS) plus tôt ! »
« Nous avons dit en 2018 que le Cameroun n’était pas prêt pour la CAN parce que beaucoup restait à faire, et les patriotes en peau d’arachide (ceux qui aiment le pays plus que nous) nous ont traités d’« ennemis de la nation ». Puis en 2020 et 2021, nous avons prévenu que ce serait extrêmement serré, et que même si les stades (au lieu des complexes) étaient achevés, une compétition ne se résumait pas à cela. Qu’il y a une logistique organisationnelle et sécuritaire, et un éventail de mesures (et de structures) d’accueil à construire et/ou à mettre en place », a déploré Claude Wilfried Ekanga
De même, « si Maurice Kamto s’était rendu au stade, la police aurait quadrillé la capitale depuis Santa Barbara jusqu’à Olembé. Parce qu’au Cameroun les soldats ne sont pas formés pour l’encadrement, mais pour la répression. C’est pour ça que lorsqu’il faut faire rentrer une petite foule dans le stade au calme, ils ne savent plus quoi faire et rejettent la faute sur les pauvres morts en parlant d’« incivisme.»
qu’au Cameroun les soldats ne sont pas formés pour l’encadrement, mais pour la répression