Paul Biya captif à Etoudi : graves révélations sur Vision 4

Le discours à la nation de Paul Biya est décrypté dans l'émission "Club d'Elites" par Bruno Bidjang et ses invités. Etaient sur le plateau, Pr Charlemagne MESSANGA NYAMDING / Politologue, Pr Claude ABE / Socipolitiste, Jean Bruno TAGNE / Journaliste Politique, Fadimatou Bengono / Communicante Rdpc et Dieudonné Essomba / Économiste-Consultant.

Les promesses du chef de l’Etat de lutter contre les détournements de la fortune publique n’ont pas convaincu certains panélistes. Pour Claude Abe, Paul Biya est captif à Etoudi. Il serait mis dans cette situation par ces collaborateurs qui profitent de son âge avancé pour piller le pays.

« Ils passent le temps à dire que le président est encore beau et tout. Mais, il est devenu quasiment leur captif. Ça c’est une nouvelle forme de captivité. On prend le patriarche, on le rend captif parce que les gens doivent voler derrière lui », a-t-il déclaré.

L’universitaire n’est le pas seul à critiquer le discours de Paul Biya. L’économiste Dieudonné Essomba estime que le chef de l’Etat est entouré de criminels. « J'ai été surpris par le discours de Paul Biya. En fait il n'est pas bien conseillé (...) L'entourage de Biya c'est des gens criminels », a-t-il déclaré avant de revenir sur l’état de santé de Paul Biya de manière implicite. Essomba a toujours été contre la concentration du pouvoir dans les mains d’une seule personne.

« Ce n'est pas normal que le pouvoir soit concentré dans les mais d'une seule personne au nom de l'unité. Quand il est fatigué le pays est fatigué. Il est malade le pays est malade », poursuit-il.

Concernant toujours la lutte contre la Corruption, le journaliste Jean Bruno Tagne doute de la bonne volonté de chef de l’Etat. Il remet en cause les méthodes de Paul Biya pour venir à bout de phénomène. « La lutte contre la corruption ne devrait pas être gérée au détour d'un discours de fin d'année. Il faut mettre en place un mécanisme sérieux (...) Le premier responsable [des détournements de fonds publics, Ndlr] C'est Paul Biya », a-t-il déclaré avant d’inviter Biya faire voter une loi sur l’enrichissement illicite.