Plusieurs pays du Sahel ont été victimes d'inondation ces derniers jours. Au Tchad le bilan est lourd. une bonne partie de la capitale Ndjamena et des dizaines de personnes ont perdu la vie sans compter les dégâts matériels. Sensible au malheur de son voisin, le président camerounais Paul Biya a adressé un message de compassion à son homologue tchadien Mahmat Idriss Deby.
« Monsieur le Président et cher frère, j’ai pris connaissance avec tristesse, du bilan élevé des victimes des inondations, ainsi que des dégâts matériels considérables, causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans votre pays, a-t-il déclaré avant d’ajouter : Je tiens, en cette circonstance, à vous adresser ainsi qu’aux familles éplorées et à la nation tchadienne meurtrie, mes sincères condoléances. J’y associe mes souhaits et de prompt rétablissement aux blessés et de réconfort aux sans-abris ».
Si pour certains spécialistes les inondations enregistrés au Sahel ces derniers jours sont avant tout un phénomène naturel, d’autres pointent du doigt les responsables politiques. "Ce que le gouvernement est en train de faire n’est pas à la hauteur des attentes. Parce que le dégât est plus important. Les caniveaux ne sont pas trop larges et vue la quantité de l’eau dans la ville, c’est comme mettre des tuyaux de 2 cm pour une grande quantité d’eau et c’est déjà impossible…… La ville de N’Djamena est paralysée à un peu plus de 40% à cause de ces inondations", rapporte un tchadien sur VOA.