Paul Biya mis au courant : voici les proches de Ngoh Ngoh soupçonnés et auditionnés en cachette par le juge Sikati II Kwamo

Paul Biya furieux

Mon, 4 Dec 2023 Source: www.camerounweb.com

Dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo, le juge d'instruction Sikati II Kwamo explore une nouvelle piste révélant l'implication présumée d'un deuxième commando. Les auditions des membres du premier commando suggèrent que Zogo a été laissé en vie après son enlèvement, évoquant ainsi la possibilité d'une équipe supplémentaire intervenant ultérieurement.

Lors d'une audition exclusive devant la commission mixte, Clément Ebo'o, élément de la DGRE, a déclaré que Zogo avait été laissé conscient et vivant. Cette révélation a conduit le juge Sikati II à explorer la piste d'une équipe en doublure. Les éléments de la DGRE, convaincus d'un "coup dans le coup", affirment que Zogo a été laissé en vie, renforçant la thèse d'une intervention ultérieure.

L'enquête se tourne alors vers Savom Martin Stéphane, président de la Section RDPC Haute-Sanaga, un proche du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. Des liens étroits entre Zogo et Savom Martin Stéphane sont mis en lumière, soulignant leur relation amicale et les rencontres fréquentes, y compris la veille de l'enlèvement.

Au tribunal militaire, des éléments de la DGRE confirment que deux personnes, se faisant passer pour des gendarmes, assuraient la sécurité de Zogo avec des équipements fournis par le secrétariat d'État à la Défense. Ces "vrais-faux gendarmes" sont actuellement sous enquête. L'enquête converge vers Savom Martin Stéphane, et il est convoqué comme témoin le 27 novembre 2023.

Cependant, Savom Martin Stéphane réagit violemment, accusant le juge Sikati de salir l'image du département de la Première Dame. Cette réaction soudaine attise les soupçons du juge, qui découvre que la femme de Savom Martin, Essouma Balla Andrée Georgina, est capitaine à la DGRE, sous les ordres de Justin Danwe et proche de Ferdinand Ngoh Ngoh.

Le juge Sikati II, flairant une piste significative, décide d'agir, malgré les protestations de Savom Martin Stéphane. L'affaire Zogo prend ainsi une tournure inattendue avec des implications politiques et des ramifications au sein des services de sécurité.**

Source: www.camerounweb.com