Paul Biya ne veut pas fâcher son armée : les grands fronts de Joseph Beti Assomo

Une usine de confection de tenues militaires à Mengong, dans la Région du Sud, une cartoucherie à Garoua dans la Région du Nord. Le ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense est sur les fronts contre les dépenses d’importations d’équipements militaires.Présenté à la représentation nationale lors de la session de juin 2023, le projet de construction d’une usine de production de cartouches à Garoua, avec l’appui technique de la Turquie, avance avec la même sérénité que Joseph Beti Assomo implante au sein des Forces armées camerounaises. Et hoop !

Devant les députés en juin 2023, le ministre en charge de la Défense révélait que les « diligences foncières et domaniales sont déjà terminées ; le terrain a été identifié et limité. Et nous sommes en négociation avec nos partenaires turcs avec lesquels nous allons travailler pour que projet devienne une réalité. » C’est une usine qui bénéficiera des technologies modernes et de l’expertise de partenaires techniquement aguerris dans la production des munitions de guerre et de munitions pour fusils de chasse. Rappelons-nous que l’importation des munitions et d’autres accessoires de fusils de chasse nécessitent la sortie de capitaux chaque année. Après sa mise en route prochaine, l’usine jouera un double rôle. Elle aura pour premier objectif de rendre disponibles les munitions de guerre en ces temps où les Forces de défense et de sécurité sont mobilisées sur plusieurs fronts pour la défense de l’intégrité territoriale, la protection des biens et des personnes et la lutte contre l’insécurité ambiante. Parallèlement, elle contribuera à la maîtrise, du moins à la baisse, des couts des importations de ces matériels auprès des entreprises étrangères. Ce sera enfin une révolution dans le génie militaire camerounais, qui développera les capacités militaires et industrielles des Forces armées camerounaises. Comme l’avait rappelé Joseph Beti Assomo aux membres du groupe de travail mis en place pour la maturation et l’aboutissement du projet sous la présidence du chef d’EtatMajor des armées, Le général de corps d’armée René Claude Meka, « Les forces de défense et de sécurité jouent un rôle pivot dans le processus permettant à un pays de muscler les filières industrielles dans la marche vers l’émergence économique. »

Une confection de tenues militaires dans le Sud

La politique de l’industrialisation militaire du Cameroun engagée par Joseph Beti Assomo sous l’onction du chef suprême des Armées, son Excellence Paul Biya, dévoile un autre grand chantier en cours. Une usine textile verra bientôt le jour dans localité de Mengong, dans la Région du Sud. Cette unité de production est destinée d’une part à la mise à la disposition des forces armées camerounaises les tenues militaires sous toutes leurs formes pour tous les grades et corps. Elle produira également des tenues civiles. Le grand avantage étant la réduction des coûts d’importation massive des tenues militaires, au grand bonheur du « Made in Cameroon. » Cette importation de textiles militaires par notre pays, grand producteur de coton, était une incongruité que l’usine de Mengong fera oublier. C’est un aspect concret de la politique d’import-substitution que le gouvernement entend mettre en œuvre dans plusieurs secteurs.Pour que les forces armées camerounaises s’approprient les technologies et les compétences techniques modernes pour la mise en route et le fonctionnement productif de ces deux grandes révolutions militaro-industrielles, des dispositions ont déjà été prises. Nous pouvons affirmer que des élèves officiers sont en ce moment en stage dans des pays étrangers ayant une expérience dans les domaines liés à ces deux projets du ministre Joseph Beti Assomo. Ces éléments de nos forces de défense reviendront avec des compétences scientifiques et techniques nécessaires au succès de ces projets.