Paul Biya ou quand la nation a les yeux dans les nuages

Après une escapade de plus de quarante jours dans la charmante ville de Genève, notre cher président camerounais, Paul Biya, est rentré à Yaoundé.

Le feuilleton, qui a duré six semaines, a commencé le 2 septembre lorsque Biya a quitté le Cameroun pour la Chine, tout en promettant de revenir pour des événements prestigieux tels que l'Assemblée générale des Nations unies à New York et le sommet de la Francophonie à Paris. Mais qui aurait cru qu'un président puisse être si… occupé ?

Peut-être que le rassemblement sur le développement durable l’a tellement captivé qu'il a décidé de prolonger son séjour en terre helvétique. Après tout, qui ne rêverait pas d'une cure de jouvence au bord du lac Léman pendant que son pays attend son retour avec impatience ?

Depuis mercredi dernier, les supputations allaient bon train sur son retour au bercail. Même si une source croit savoir qu’aucun callsign n’est émis à travers le monde signalant l’entrée dans l’espace aérien de son avion. Mais ne serait-ce pas ignorer le niveau de sécurité qui entoure les vols présidentiels?

Il est évident que la nation est toute ouie pour voir si son président globe-trotter finira par lui faire l'honneur de sa présence.