Paul Biya, le président camerounais a choisi de dialoguer avec Boko Haram qu'avec l'Ambazonie.
Le groupe terroriste basé à Nigéria, Boko Haram, a malmené le Cameroun depuis un certain temps, même si les perturbations ont diminué.
Le gouvernement avait tout essayé pour les apaiser, mais ils ont continué à faire des ravages dans la partie nord du Cameroun. Selon les estimations du gouvernement, plus de 1200 Camerounais ont été tués par la secte terroriste.
D'autres personnes qui se sont retrouvées dans les régions du Nord du Cameroun ont été enlevées et leurs biens pillés.
Les autorités camerounaises n'ont eu aucun choix que de demander des négociations avec le groupe islamiste, en particulier dans les cas d'enlèvements. Ils doivent même aller jusqu'à payer des milliards au groupe terroriste pour la libération de captifs qu'ils ont pris en otage. Ce financement indirectement était financé par les activités de la secte.
Il y a un an que la crise du Cameroun du Sud a commencé en novembre 2016. Tout ce qu'ils voulaient, c'est que le gouvernement leur apporte une oreille attentive. C'était le dialogue qu'ils voulaient, puisque les autorités ne semblaient pas comprendre ce qu'elles exigeaient.
À cette étape initiale, personne ne parlait d'Ambazonia. Les Camerounais du Sud voulaient des négociations paisibles et calmes. Maintenant qu'ils ont découvert que Biya et ses collaborateurs ne veulent pas coopérer, ils veulent prendre le contrôle total de leurs destinées.