Paul Biya refuse de se présenter en 2025, ses collaborateurs craignent le pire

En octobre prochain, le pays vibrera au rythme des élections présidentielles, la nouvelle après celles de 2018 remportées par Paul Biya avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). La seule certitude actuellement, c’est que le parti au pouvoir se présentera de nouveau aux joutes. Mais qui sera choisi pour porter la candidature, c’est ce qu’on ne sait pas encore.

Beaucoup de noms ont été déjà cités. Tous sont bien placés au sein du parti. S’agissant de Paul Biya lui-même, il se sent fatigué et n’a plus envie de briguer à nouveau un mandat de 7 ans, lui qui a déjà fait plusieurs décennies à la tête du pays.

Aujourd’hui, il est considéré comme le plus vieux président encore en exercice dans le monde. Selon les indiscrétions, le natif de Mvomeka’a ne veut plus faire durer ce record. Il rêve d’une retraite bien mérité de quelques années, loin des soucis politiques et de tous les ennuis liés au titre de chef d’État.

Ce n’est pas sûr que sa décision, si elle est confirmée, fasse plaisir à son entourage qui profite de sa présence pour se faire de l’argent et avoir du pouvoir, deux choses nécessaires dans le monde actuel pour vivre longtemps loin des problèmes.

Par exemple, plusieurs ministres, directeurs de société, cadres de la présidence, etc., sont venus aux affaires en même temps que Paul Biya est devenu président de la République. Ils ont grandi ensemble, dirigé le pays main dans la main, renforcer leurs relations au sommet de l’État… Ceux-là craignent la vie après pouvoir jugée compliquée, surtout si l’on n’est pas sûr d’être à l’abri de poursuites pour les faits ou des actes commis lorsqu’on était aux affaires.

La chasse aux sorcières est justement annoncée depuis des années dans le pays, une situation qui fait redouter le pire aux principaux concernés. Par exemple, dans cette caricature, les cadres qui entourent Paul Biya le supplient de continuer par être le premier homme fort du Cameroun. Sans cela, ils n’auront aucune chance d’être à l’aise au cours des années suivantes.



Bien qu’étant une simple illustration, cette image caricature bien la crainte que peuvent avoir les autorités, à cette période où l’avenir à court, moyen ou long terme du pays peut basculer.