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'Paul Biya reviendra mercredi au Cameroun, il ne lui arrivera rien': le sérail met en garde la BAS

Une manifestation anti Biya réprimée en Suisse

Mon, 16 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Paul Biya est parti en Europe pour un séjour privé

• La BAS s'apprête à s'en prendre au président pendant son séjour

• Les membres du RDPC menacent d'organiser la riposte


Comme à chaque fois que le chef de l'Etat camerounais se rend en Europe, la Brigade Anti Sardinards (BAS) se mobilise, afin de s'en prendre à Paul Biya et à sa délégation depuis qu'ils sont depuis le weekend dernier en Suisse.

Les nouvelles menaces des Camerounais de la diaspora, membres de la BAS n'ont pas été du goût des soutiens du chef de l'Etat qui ont décidé d'organiser une riposte à la mesure des menaces de la BAS.

Ce lundi 16 mai, militant du RDPC a mis en garde la BAS contre toute action visant à troubler le séjour du chef de l'Etat en Suisse.

"L'organisation ethnofasciste appelée la BAS ne pourra pas s'attaquer à la personne du Chef de l'Etat pendant son séjour en Europe. Avoir des réactions porcines n'est pas faire de la politique, c'est de la barbarie...Paul BIYA reviendra mercredi au Cameroun. Et il ne lui arrivera rien en Europe", a déclaré Martin Zang sur ABK Radio

"On ne peut pas régler un problème de santé en moins d'une semaine à l'étranger. Paul Biya a été vu debout, sans lunettes, il est bien portant", a-t-il également déclaré, répondant aux rumeurs selon lesquelles, Paul Biya serait très malade et qu'il aurait été évacué dans un état critique", ajoute le militant du RDPC.

Le dernier séjour officiel de Paul Biya en Suisse, en juillet 2021, a été émaillé de manifestations de la BAS. Le 16 juillet, ce sont d’abord une dizaine d’activistes qui ont essayé de forcer l’entrée de l’Intercontinental en hurlant « Paul Biya, sors de là », tout en filmant leur action. Ils sont arrêtés par la police et condamnés pour « violation de domicile ».

Les autorités genevoises interdisent alors la manifestation prévue le 17 juillet en raison d’un « risque concret de débordement ». Cela n’empêche pas une centaine d’opposants camerounais d’occuper la place des Nations.

Certains ont tenté de forcer le passage vers l’hôtel Intercontinental. La manifestation interdite a été réprimée par la police à l’aide de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau.

Source: www.camerounweb.com