Paul Biya très admiratif de la démocratie Cap-verdienne

• Le Cap Vert vient de connaître une nouvelle alternance démocratique

• Paul Biya a adressé ses chaleureuses félicitations au nouveau président

• Le nouveau président est l’ancien PM José Maria Neves

Le Cap-Vert vient de donner une fois de plus une véritable leçon de démocratie aux autres pays africains. En se rendant aux urnes ce 17 octobre 2021, les cap-verdiens étaient au moins sûrs d’une chose, ils auront un nouveau président de la république en remplacement de Jorge Carlos FONSECA qui a bouclé ses deux mandats constitutionnels. En effet, le candidat du parti de la gauche historique du pays a remporté l'élection présidentielle. L'ex-Premier ministre José Maria Neves, a été élu dès le premier tour, dans cet archipel cité en exemple de réussite démocratique en Afrique de l'Ouest, selon des résultats provisoires publiés sur un site officiel. L'homme de 61 ans, membre du Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV) et chef du gouvernement de 2001 à 2016, a recueilli 51,5% des suffrages, soit une majorité absolue nécessaire pour être élu dès le premier tour, selon ces résultats portant sur 97% des bureaux de vote. Pour l’occasion, Paul Biya vient d’adresser un message au chef de l’Etat élu.

« Monsieur le président et cher frère. Votre élection la magistrature suprême de votre pays, m'offre l'agréable occasion de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations. J’y joins mes vœux de succès dans l'exercice de votre haute fonction. Je saisis cette solennelle circonstance, pour vous assurer de ma disponibilité œuvrer avec vous, la promotion continue des excellentes relations d'amitié et de coopération qui existent entre nos pays. Veuillez agréer, monsieur le président et cher frère, les assurances de ma très haute considération », a adressé le président camerounais à son homologue cap verdien.

Le président Biya salue la maturité démocratique de ce pays alors même qu’il est considéré comme un pourfendeur de la démocratie dans son propre pays. Un véritable paradoxe. L’on peut comprendre qu’il ne s’agit ici que des usages diplomatiques mais la démarche a tout son sens.

Notons que le candidat arrivé 2ème lors de cette élection, Carlos Veiga a reconnu sa défaite devant les télévisions et félicité son adversaire.