La question était au centre des travaux du CIEP budgétaire qui se sont achevés vendredi à Yaoundé
L’on retient d’emblée que la réduction du train de vie de l’État est la ligne directrice de la loi de finances 2018. Une année qui sera marquée par la conduite à terme du second triennat des programmes engagés en 2016 et la mise en œuvre du programme des réformes économiques et financières récemment conclut avec le FMI.
En ce qui concerne la réduction du train de vie de l’État, «les comités, les commissions et les missions sont les points qui vont être regardés avec une attention plus soutenue (…) en même temps, il faudra s’interroger sur la gestion des dépenses du personnel. Une des recommandations du CIEP est d’ailleurs la mise en œuvre rapide du SIGIPES II. C’est une fusion du SIGIPES I et d’ANTILOPE, deux logiciels qui ont u à montrer leurs capacités», a déclaré le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi 16 août 2017.
«Un autre aspect à prendre en compte, c’est celui de la priorisation des dépenses d’investissement, pour que notre rythme d’endettement soit conforme avec la vision 2035 voulue par le Président de la République. Et que les investissements dans les infrastructures soient réalisés dans les délais les plus courts, afin que notre endettement utile puisse être très vite transformé en réalisation sur le terrain», a poursuivi le ministre des Finances.
La synthèse des travaux du CIEP, portant sur 18 recommandations, a été présentée par le Directeur général du budget, Cyrill Edou Alo’o, par ailleurs chef du Secrétariat technique du CIEP. Dans la foulée, le CIEP s’engage à se réformer lui-même pour davantage gagner en crédibilité et apporter plus de valeur ajoutée dans le processus budgétaire au Cameroun.
