Le journaliste Boris Bertolt écrit sur le Centre de Chantal Biya et une affaire qui fait du grand bruit. La femme du président Paul Biya est de plus en plus citée en ce début de nouvelle année. Voici le texte de Boris Bertolt.
Tensions et incurie managériale du Centre international de référence Chantal Biya. 2024 débute avec un fort sentiment d'injustice managériale pour le personnel du Centre International de référence Chantal Biya (CIRCB), dont le DG Ndjolo Alexis en poste depuis 2012 ne s’y préoccupe pas.
Depuis l'année 22, il s'obstine à ne pas payer les rappels sur avancements, comptabilisés à partir de 2013. Les plus anciens ont des avancements de 5 échelons.
Pourtant le ministère des Finances assure le paiement régulier de la subvention liée au fonctionnement, près de 2 milliards de francs CFA par an.
Tout à côté, les cotisations CNPS ne sont point à jour. Des dames qui ont accouché ces dernières années n'ont pas été assistées dans le cadre des prestations CNPS. Les retraités ne sont pas en reste, eux dont on ne sait comment ils vivotent.
Cependant, le Professeur agrégé Ndjolo Alexis, puisqu'il s'agit de lui, vit et se construit un patrimoine qui prend de l'ampleur au jour le jour.
En mars dernier, le Syndicat national des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé au Cameroun (Cap/santé) a porté quelques-uns de ces griefs à l'attention du DG.
Entre menaces et intimidations, le Grand Prof a éconduit Ngah Onana Sylvain comme un malpropre. Et poursuit son incurie managériale en toute impunité.