Perte de mémoire en public : des têtes vont tomber après cette humiliation de Biya aux USA

Le chef de l’Etat Paul Biya s’est encore raté en public lors du Sommet Etats-Unis – Afrique. Au moment où il devait tenir son discours, le président a perdu la mémoire, demandant à son chef protocole pourquoi il était là devant tout ce beau monde.

La séance a été filmée par un participant présent dans la salle. Quelques heures après le passage de Paul Biya, les images ont été publiées sur les réseaux sociaux.

Boris Bertolt la résume pour les internautes : « Traduction vidéo complète avec les paroles sur la vidéo des délires de Paul Biya à Washington. Eh Dieu, écrit-il.

« - "Pourquoi je suis en vedette?"

- "C’est qui tous ces gens qui sont là ?"

- "Pourquoi ils me demandent ça ?"

- "Est-ce qu’il y a des gens importants là ?"

- "Je dois parler maintenant ?"

Paul Biya est perdu et reste assis. Le chef de protocole revient :

- "Il n’y a personne pour conduire les travaux ?" ». C’est une scène absolument dingue à laquelle le monde entier a eu droit. Et l’acteur principal n’est autre que Paul Biya, du haut de ses quatre-vingt-neuf (89) ans.

Le porte-parole du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Joseph Emmanuel Ateba a aussi regardé la vidéo. Quelle honte, s’en déçoit-il.

Il a fait une série de publication dans laquelle on peut lire les phrases qui suivent : « En 2018, le MRC ne voulait pas seulement prendre le pouvoir de Paul Biya.

Il voulait surtout le sauver et le protéger de ceux qui se servent de lui pour des intérêts personnels et égoïstes au mépris de son honneur et sa dignité.

Pensaient-ils pouvoir cacher l'image de Paul Biya aux USA comme ils le font au Cameroun ? Pourquoi l'ont-ils fait participer à ce Sommet ?

J'ai honte. J'ai mal. Mal pour lui et mal pour le Cameroun. Un jour, les complices de cette humiliation de notre pays rendront compte.

(…) Ahmadou Ahidjo avait aussi des enfants et des frères à qui il pouvait céder le pouvoir mais il ne l'a pas fait alors qu'il disposait de tous les pouvoirs pour le faire.

Moi je répète seulement après Calixthe Beyala que le Cameroun n'est et ne sera jamais un royaume ».