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Perte mémoire de Paul Biya au USA : voici la stratégie cachée derrière cette scène humiliante du Cameroun

Paul Biya, de l’art pour l’art.

Wed, 21 Dec 2022 Source: La République

Dans la matinée du Samedi 17 décembre 2022, à 11 heures 35 minutes, un vidéodisque écourté à 4 minutes 18 secondes, a été publiée, transférée, diffusée et partagée de nombreuses fois à travers des espaces et supports de communication digitale.

Elle fait un flashback des instants qui ont précédé la prise de parole de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, au premier Forum Spatial États-Unis - Afrique, organisé le 13 décembre 2022, à Washington D.C.

Pour certains, le branchement du micro de contact du Chef de l’Etat depuis le back-stage, est un acte d’incompétence aux allures d’une humiliation voulue ; tandis que pour d’autres, les questions formulées par le Chef de l’Etat au Chef du Protocole d’Etat, renvoient à un manque de lucidité.

C’est dans ce contexte de délectation malsaine, néfaste et déplaisante que je voudrais attirer l’attention de ces acteurs aléatoires, apocryphes, contestables et conspirationnistes, sur la nécessité de comprendre que Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, est une force instruite par l’expérience des rencontres bilatérales, trilatérales et multilatérales depuis 1982. Rien, ni personne, ne peut embarrasser Paul BIYA !

Pourquoi ?

«Pourquoi je suis en vedette Être en vedette signifie être mis en évidence, c’est-à-dire à une place apparente, contrairement à être la vedette qui renvoie à une auto-glorification. L’usage de la préposition «En» et de l’article défini «La» n’a pas, à l’évidence, la même valeur. Ce qui signifie que Paul BIYA a simplement souhaité savoir pourquoi il occupe une place apparente dans le cadre de ce premier Forum Spatial, alors qu’il avait déjà connaissance du schéma de cette assise.

L’analyse discursive et logométrique du discours politique requiert donc une maîtrise de certaines spécificités dans l’art de questionner. La définition de la question n’est donc pas la formulation d’une question. C’est un exercice de style et de qualité dans un format diplomatique dans le cas d’espèce. Paul BIYA se donne le droit de questionner, car ce n’est pas tout le monde qui peut questionner. C’est lui le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN, et personne d’autre. Le rapport hiérarchique s’impose. Il n’a donc pas besoin d’être en vedette ou encore d’être la vedette. Seulement, il veille comme une sentinelle, parce que SOUVERAIN, à la compréhension de toutes les subtilités diplomatiques pour mieux préparer son intervention.

« C’est qui tous ces gens ? » / Est-ce qu’il y a des gens importants ?»

Une question pure et simple. Paul BIYA a simplement demandé au Chef du Protocole d’Etat de dire ce qu’il sait sur l’essentiel de l’auditoire, à savoir la qualité des personnes habilitées à être dans la salle, notamment les plénipotentiaires, à l’effet de mieux définir le cadre énonciatif et discursif. Car, Paul BIYA sait pertinemment que sa parole vaut son pesant d’or, surtout dans un élan de redynamisation et de réchauffement des relations entre les États-Unis et l’Afrique. Paul BIYA, c’est, en toutes circonstances, la maîtrise de la prise de parole en public. L’enjeu est donc de faire le constat de la spécificité linguistique et discursive, la pleine mesure, et surtout le rôle et l’impact du discours qu’il se prépare à prononcer pour le plus grand intérêt de l’Afrique, et particulièrement, du Cameroun, acteur pivot de l’Union africaine (UA).

« Je dois parler maintenant ? Pourquoi ?»

Ce qui fait la noblesse d’un CHEF, c’est sa capacité à se mouvoir dans le temps pour en faire une unicité de corps pour mettre l’Etat en action. Une telle question n’est donc pas anodine. Car, Paul BIYA fait pleinement confiance au Chef du Protocole d’Etat, dont la maîtrise du bon timing et ses effets sur l’agenda présidentiel n’est plus à démontrer. C’est peu dire que Paul BIYA est toujours d’écoute, et toujours d’attaque, suivant l’assistance technique et vigilante de ses proches collaborateurs. C’est de l’art pour art.

Source: La République
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